Union des Retraités de l'Etat de Vaud

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L'UREV a été fondée en 1943. A ce jour, elle représente près de 4'600 membres dont les buts sont :

défendre les intérêts de ses membres, le maintien des acquis, l'obtention d'une indexation ou d'une prime ponctuelle

- l'UREV est directement impliquée dans les négociations avec la Caisse de pensions de l'Etat de Vaud.

L'UREV vous offre :

  • · - quatre fois par an un « Bulletin d'information » par voie postale ou électronique
  • · - la possibilité de vous retrouver lors de notre course annuelle, au printemps ou en automne, ou encore
  • · - lors de conférences ou de débats sur des sujets d'actualité ou en relation avec les seniors
  • · - depuis 2019, l’UREV propose des avantages à ses membres, sous la forme de réductions sur des prestations ciblées, qui correspondent idéalement aux besoins spécifiques des retraités
  • · - une aide financière en cas de nécessité, grâce à son fonds de prévoyance géré par le comité.

N'hésitez plus, inscrivez-vous sur ce site internet ou prenez contact par mail :

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UREV, Union des Retraités de l'Etat de Vaud, Case postale 7645, 1002 Lausanne, ou

Monika Mosbahi, Chemin de la Reine 7, 1029 Villars-Ste-Croix.

Statuts de l'UREV

 

Boissons pour trouver le sommeil

Parfois, trouver le sommeil peut s’avérer difficile. La technique du rituel permet de détendre les tensions et fonctionne comme une véritable alarme interne indiquant au cerveau que le sommeil guette. Instaurer des habitudes, ainsi que la boisson chaude, permettront de prévenir l’organisme qu’il est temps de se mettre en pause.

De plus, certaines substances peuvent être ingérées de façon à stimuler la production de sérotonine et de mélatonine. Ces hormones occupent un rôle essentiel dans la régulation du sommeil. De ce fait, les boissons contenant des minéraux, du tryptophane ou des herbes thérapeutiques, sont à privilégier. Les boissons chaudes, à condition de bien les choisir, sont conseillées pour bien dormir. La chaleur fait transpirer et donc baisser la température corporelle.

Découverte au 17ème siècle en Amérique du Sud, la passiflore est devenue la plante la plus célèbre pour combattre l'anxiété et améliorer la qualité du sommeil. Contenant des flavonoïdes, reconnus pour leur effet relaxant, cette plante est considérée comme le traitement naturel s'apparentant le plus aux anxiolytiques. La passiflore influence également le sommeil en induisant une action sédative, en n'engendrant aucun effet secondaire et en ne provoquant aucune accoutumance. Une bonne tisane est recommandée en cas d'insomnies ponctuelles.

La camomille romaine utilisée généralement pour la préparation de tisanes, est une plante aux propriétés antioxydante et anti-inflammatoire. Elle aide à apaiser les contractions musculaires de l'appareil digestif et aussi de l'utérus. Apportant un confort à ceux qui souffrent de brûlures d'estomac, la camomille promet de ne pas interrompre la nuit d'épisodes douloureux. Renfermant un antioxydant qui agit sur le cerveau, cette plante combat les insomnies et aide à trouver le sommeil.

Le lait quant à lui, grâce à sa richesse en tryptophane aide à l'endormissement. En effet, le tryptophane est un précurseur métabolique du neurotransmetteur sérotonine qui participe à la régulation du sommeil, ainsi que de l’anxiété et de l’appétit. Il est bon de boire du lait chaud en cas d’insomnie.

En Grèce Antique, les médecins conseillaient la valériane pour traiter les troubles du sommeil. Aujourd’hui, elle occupe toujours une place importante dans la vie des gens qui peinent à calmer leur agitation et qui sont victimes d’insomnies. La racine de valériane en infusion permettrait aussi de soulager les femmes ménopausées en leur offrant une meilleure qualité de sommeil.

 

L'avocat, bon pour la santé

Ce fruit, originaire du Mexique et d'Amérique Centrale, appartient à l’espèce des "Persea americana". Les principaux producteurs sont le Mexique, le Chili, les États-Unis, l’Indonésie, la République Dominicaine, la Colombie, le Pérou, le Brésil, la Chine et le Guatemala.

Les bienfaits et les différentes utilisations de ce fantastique fruit vert sont nombreux.

L'avocat, riche en nutriments, contient la vitamine complexe B, C, A et E et des minéraux tels que du cuivre, du manganèse, du magnésium, du phosphore, du potassium et du zinc. Il favorise l’absorption de lycopène et de bêta-carotène car les caroténoïdes sont solubles dans les graisses que contient ce fruit. Elles sont capables de soutenir et de préserver les cellules du corps. Il est possible de profiter des bienfaits de ces antioxydants en ajoutant 150 grammes d'avocat à une salade classique et en consommant de l'huile d'avocat.

Ajouter de l'avocat à un régime alimentaire a pour effet de booster la consommation de vitamine E, ce qui donne aux graisses un pouvoir anti-inflammatoire. En raison de sa forte teneur en fibres, l'avocat permet d'aider la fonction intestinale. Ses bienfaits sur la vue proviennent des vitamines A qu'il contient. L'avocat hydrate et nourrit la peau alors, pour profiter de ses bienfaits on peut l'appliquer sous forme d'huile.

Et enfin, l'avocat contient une substance appelée glutathion, qui réduit les effets du cortisol, une hormone produite par le stress.

Lien: Les bienfaits de l'avocat

 

Augmentation des rentes AVS et AI

Bonne nouvelle, les rentiers AVS et AI toucheront entre 35 et 70 francs de plus par mois, en 2025. Le Conseil Fédéral a revu les rentes pour les adapter au renchérissement.

Donc, dès le 1er jan vier 2025, les rentes AVS et AI seront relevées de 2,9 %. La rente minimale passera de 1'225 à 1'260 francs par mois et la rente maximale de 2'450 à 2'520 francs par mois.

Les montants minimaux des allocations familiales vont aussi être relevés à la même date. L’allocation pour enfant passera de 200 à 215 francs par mois et l’allocation de formation augmentera de 250 à 268 francs.

Cependant, il faut s’attendre à des adaptations différentes dans les cantons ayant déjà augmenté les montants des allocations depuis 2009, ou qui prévoient des montants d’allocations plus élevés que les montants minimaux fédéraux.

Lien: Rentes AVS/AI

 

Infos Seniors Vaud

Lancée en 2021, la plateforme numérique Info Seniors Vaud, destinée aux seniors, aux proches et aux professionnels permet de trouver une large palette d’informations utiles dans des domaines spécifiques liés aux secteurs de la santé et du social, ainsi que des informations, des bons plans, un agenda des événements et des actualités, le tout pour faciliter votre quotidien.

Piloté par Pro Senectute Vaud et le soutien renforcé du Canton de Vaud en collaboration avec plus de 40 partenaires du réseau socio-sanitaire vaudois et autres, dont l'UREV.

Parmi les nouveautés: une rubrique «A la Une» pour mieux connaître les associations, un moteur de recherche plus étendu et un blog seniors «Parlons-en» pour partager divers sujets liés à la retraite.

Lien: Infos seniors vaud

 

Ces bateaux qui volent

La technologie qui fait voler les bateaux, c’est le foil, appelé aussi hydrofoil. Il s’agit d’une aile profilée fixée sous la coque du bateau et qui lui transmet une force de portance. C’est tout une histoire de physique ou plus précisément de mécanique des fluides. Lorsque le bateau atteint une certaine vitesse, le mouvement d’eau autour du foil crée une force de portance suffisamment importante pour soulever la coque du bateau, qui se met alors littéralement à voler.

Le principe physique est simple et il existe depuis le 19ème siècle. Cependant, pour être efficace, le foil doit être à la fois léger et ultra résistant. Il a donc fallu attendre le développement de la fibre de carbone pour que la technologie permette de concevoir des foils en T, foils en V, foils en J, foils traversants, foils immergés, foils obliques. Les concepteurs de bateaux volants font preuve d’une ingéniosité sans limite pour optimiser ces fameuses ailes et rendre les navires toujours plus rapides. Cependant, la manipulation de ces Formules 1 de la mer reste plus que sensible, voire difficile et le skipper devient plus ingénieur que marin au milieu de son équipage.

C’est en 2013, que le grand public découvre les bateaux volants lors de la coupe de l’America, véritable laboratoire pour les bateaux les plus fous. L’organisation a opté pour des catamarans de 22 mètres de long équipés de foils rétractables.

A partir de 2015, c’est l’arrivée des trimarans volants, tout un défi. En 2016, les foils mesuraient 2 à 3 mètres. Ils font désormais 5 à 6 mètres grâce à des matériaux en fibres de carbone toujours plus légers. Cela a conduit à une conception complètement nouvelle des bateaux. La course au record est lancée.

 

J’ai mal à mon ouïe

La diminution de l’ouïe avec l’âge est liée à la fois aux oreilles et au cerveau. Dans l’oreille interne, les signaux électriques transmis au cerveau via le nerf auditif se détériorent. Ensuite, ces signaux sont traités par un cerveau qui n’est plus aussi performant que dans sa jeunesse. Ce n’est pas comme chez les oiseaux, les amphibiens et les poissons, où au contraire ils se régénèrent.

Les humains âgés perçoivent moins bien les bruits et les sons faibles, en particulier les aigus. D’autre part, ils tendent à percevoir certains sons comme étant trop forts. Ce problème concerne un tiers des personnes âgées de 75 ans et plus. Ceci engendre, en cas de nécessité, le port d’appareils auditifs intelligents et performants.

Après un contrôle de l’audition par un spécialiste, un appareil auditif sera proposé en fonction des troubles observés. Leur principe reste le même, composé d’un microphone qui capte le son, d’un amplificateur et d’un haut-parleur qui le restitue. Les meilleurs appareils modernes identifient les situations d’écoute, filtrent les sons en conséquence et rendent une meilleure compréhension du langage. Certains peuvent être reliés au téléphone portable ou directement à la télévision via Bluetooth.

Le fait que les personnes concernées restent au contact des autres est très important. La participation aux interactions sociales évite de s’isoler et sollicite le cerveau avant des répercussions négatives sur l’audition qui accélèreraient encore le déclin cognitif.

 

Eviter les aliments ultra-transformés

Les ménages suisses sont friands des repas tout prêts, céréales soufflées pour le petit-déjeuner, produits de boulangerie, charcuteries et boissons sucrées. Un quart des aliments consommés dans le pays s’avère fortement transformé selon une étude récente de l’université de Zurich.

Les produits industriels contiennent souvent beaucoup de calories, de substances chimiques et de graisses malsaines. Tous ces produits sortant d’usines présentent un risque car leur degré de transformation est au moins aussi important pour la santé que leur teneur en nutriments. Depuis longtemps, la communauté scientifique alerte sur les dangers de l’alimentation transformée. De nouvelles études confirment que les personnes qui mangent souvent de tels produits sont davantage susceptibles de tomber malades. Les boissons sucrées artificiellement et les produits carnés sont les plus nocifs. La consommation de produits fortement transformés augmente le risque de développer un foie gras, de l’obésité et du diabète. Les produits transformés contiennent beaucoup de calories ainsi que du sucre, du sel, des graisses saturées malsaines et des substances chimiques nocives.

L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) affirme qu’il ne prévoit pas de règles supplémentaires pour les aliments fortement transformés. Selon certains grands détaillants, il n’est pas prouvé que les aliments industriels provoquent des maladies comme le cancer et le diabète.

Le mieux est de privilégier les produits dont la liste des ingrédients est la plus courte et la plus compréhensible possible, se protégeant ainsi des additifs chimiques nocifs. Donc, il faut favoriser une alimentation saine et cuisiner ses repas avec des ingrédients frais. Manger beaucoup de légumes et de fruits. Remplir la moitié de son assiette de légumes ou de salade. Choisir des produits à base de céréales complètes et boire au moins un litre par jour (eau et thé).

Lien: Office Sécurité Alimentaire

 

Confrérie des Pirates d’Ouchy

La Confrérie des Pirates d’Ouchy est une association à but non lucratif, fondée en 1934, qui s'est donnée pour mission primaire, la sauvegarde et la navigabilité de la VAUDOISE, barque à voiles latines, classée monument historique vaudois et lémanique depuis 1979. Elle est, par la commune libre et indépendante d’Ouchy, gardienne des traditions lémaniques et de la corporation des nautes.

1934 – 2024 de la Violette à La Vaudoise

Il faut remonter à une ancienne tradition de l’époque gallo-romaine, alors qu’il existait une corporation de « nautes » dans l’ancienne Lousonna, sise à Vidy au bord du Léman.

Perpétuée au moyen-âge par une « frairie » des navigateurs des Rives d’Osches. Plus près de nous, à l’époque bernoise, la « frairie » est remplacée par une « Compagnie de navigateurs » ayant port d’attache à Ouchy. La Société Vaudoise de Navigation sera fondée en 1846. Puis, c’est la Société de Sauvetage en 1885, suivis par le Cercle de la Voile en 1919 et l’Union Nautique Ouchy -Lausanne en 1920.

Le 16 juin 1934, ces sociétés décident de constituer la Confrérie des pirates d’Ouchy avec pour but de perpétuer les traditions lémaniques. Par l’achat de La Violette en 1948, rebaptisée la Vaudoise, grâce au premier grand patron, le Dr Messerli, la Confrérie, ses Pirates et ses Bacounis, se fixent le but de conserver sur le lac cette barque du Léman apte à naviguer et à promouvoir la navigation des barques à voiles latines.

La Vaudoise

La Vaudoise fut construite en 1932 pour son propriétaire, Monsieur Eloi Giroud de Villeneuve. C'est la dernière barque de ce type qui fut construite sur le Léman pour le transport de marchandises. Le chantier de la Vaudoise se trouvait à Bret-Locum (côtes françaises du Lac Léman). Elle est munie de son gréement classique des barques dites "de Meillerie", soit 2 voiles latines et un foc. (Les barques du 18ème siècle ne possédaient pas de foc.)
Des reconstitutions de ces barques naviguent au Bouveret, à Thonon et à Villeneuve.
Comme les autres barques du Léman, la Vaudoise transportait des matériaux tels que pierres, sable, gravier, bois, etc. C'est en 1948 que ces transports ont cessé. Cette année-là, la Violette est rachetée par la Confrérie des Pirates d'Ouchy dans le but de conserver en état de naviguer la dernière barque à voiles latines du Léman. Cette heureuse initiative revient au Dr. Francis Marius Messerli décédé le 16 mars 1975.

En 1948 la Violette fut rebaptisée la Vaudoise. Elle évoque le temps où le Léman était vivant grâce à des barques qui le sillonnaient en se fondant dans son paysage. Aujourd'hui, la Vaudoise navigue presque tous les jours durant la belle saison, redonnant à Ouchy et au Léman ces paysages d'autrefois.
Ces navigations sont possibles grâce à son équipage de bénévoles et aux nombreux travaux et rénovations qui ont su maintenir en état de naviguer cette barque témoin de notre passé.

Lien: Les pirates d'Ouchy

 

Pas si simple de se voir vieillir

La peur de vieillir se traduit sous différentes formes d’anxiété, comme l'appréhension de se rapprocher de plus en plus de la mort. Elle peut se manifester pour des raisons de santé ou par simple angoisse de se retrouver seul et d'être oublié. Ces pensées peuvent envahir certains d'entre nous au point de provoquer des crises de panique qui paralysent ou handicapent au quotidien, empêchant d'être véritablement heureux.

La peur de vieillir, ou phobie, est aussi connue sous le nom de gérascophobie et peut se déclencher à la suite d'expériences négatives. Cette peur peut s'intensifier à force d'être confrontée à des publicités destinées uniquement aux jeunes. L’estime de soi, la santé psychologique et le bien-être peuvent être impactés.

Même si cela prend du temps, il est possible de prendre des mesures qui aideront à surmonter cette peur. Notre attitude détermine comment nous percevons les choses. Accepter la vie comme elle est, que le fait de vieillir en fait partie, nous rendra moins anxieux, et nous nous sentirons plus léger. Au lieu de compter le nombre d'années qui nous reste, il faut plutôt penser à toutes les expériences qui nous attendent et que nous avons encore la chance de pouvoir vivre et être reconnaissant envers ce que nous avons accompli au cours de notre vie. 

Apprendre à s'aimer requiert beaucoup de temps et nécessite d'accorder une importance inconditionnelle à notre bien-être ainsi qu'à notre bonheur, comparé à l'estime de soi qui concerne la confiance en soi. Au lieu de réprimer nos sentiments, reconnaissons-les et acceptons ce que vous ressentons. Accorder du temps pour les choses qui comptent pour nous, aidera à vivre une vie plus joyeuse plus épanouie.

Trouver du temps pour pratiquer du sport et se nourrir correctement chaque jour améliorera considérablement notre bien-être, ainsi nous aurons plus d'énergie et nous nous sentirons bien dans notre peau. Consacrer du temps pour nos amis et notre famille est déjà un objectif en soi et créera des souvenirs qui nous rempliront de joie.

Lien: Pro Senectute Vaud

 

Le plastique, c'est fantastique

La gestion du plastique constitue l’un des plus gros problèmes en matière d’environnement. Cette matière que nous utilisons quotidiennement pourrait bien être plus nocive qu’on ne le pensait. En effet, ces dernières années, les scientifiques ont été alarmés par la présence de microplastiques dans le corps humain. Une étude menée en Angleterre a même découvert des microplastiques dans les poumons.

Comment ces particules de plastique parviennent-elles à pénétrer à l'intérieur de notre corps ? Eh bien, simplement grâce aux bouteilles d'eau. Une étude récente semble confirmer que le nombre de microplastiques dans les bouteilles en plastique est bien plus élevé qu'on ne le pensait. Des scientifiques universitaires ont découvert en moyenne 240 000 fragments de molécules de plastique par litre dans plusieurs marques d'eau populaires, soit plus de 100 fois les estimations précédentes. Ils savaient depuis des années qu’il y a des résidus de plastique dans l’eau en bouteille. Une étude datant de 2018 avait déjà détecté en moyenne environ 300 particules de plastique dans l'eau.

En 2019, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que le risque posé par les microplastiques était très faible, mais que cela ne signifiait pas que de nouveaux risques ne pourraient pas être découverts à l'avenir. Les microplastiques sont de minuscules débris qui proviennent généralement de plastiques plus gros. Ils mesurent moins de cinq millimètres. Ils sont partout et se trouvent couramment dans les bouteilles, les emballages, les vêtements et les ficelles, généralement constitués de nylon, de polyéthylène et de résines. Comme les plastiques ordinaires, ils mettent des centaines d’années à se décomposer, ce qui signifie qu’ils dureront beaucoup plus longtemps que l'organisme vivant dans lequel ils finissent.

Les microplastiques sont aujourd’hui pratiquement inévitables. Il y en a dans l'air que nous respirons, les liquides que nous buvons, la nourriture que nous mangeons, il est impossible d'y échapper. La vie marine est fortement exposée aux microplastiques, qui finissent généralement par être consommés par les humains, créant ainsi un canal direct permettant à ces particules de se retrouver à l’intérieur de nous. Pour la plupart, ils sont généralement éliminés avec le reste des déchets humains. Cependant, reste à voir quels types de problèmes de santé les microplastiques pourraient générer à l’avenir.

Il est conseillé de ne boire de l'eau en bouteille que lorsque cela est nécessaire, car le risque de déshydratation peut contrebalancer les impacts potentiels de l'exposition aux nano plastiques.

 

Le quinoa

Originaire des Andes d’Amérique du Sud, cette plante est très ancienne. On la trouve là-bas à plus de 4000 mètres d’altitude, c’est-à-dire à des hauteurs recouvertes de glaces éternelles en Suisse.

Il y a 6000 ans, les Incas auraient déjà cultivé le quinoa. C’est pour cette raison qu’il est également connu sous « L’or des Incas » ou « Millet des Andes ».

Cet aliment, sans gluten et riche en nutriments, pousse également chez nous et il est devenu un superaliment depuis quelques années. Une fois cuites, les délicieuses graines peuvent être intégrées à un cake salé, avec de l’ail, des épinards et du fromage par exemple. Tiédi ou refroidi, le quinoa peut entrer dans la composition d’une salade avec une sauce relevée.

Côté nutrition, cet aliment contient une grande quantité de protéines de haute qualité, des acides gras polyinsaturés et de nombreux micronutriments. Il favorise la santé intestinale avec ses fibres insolubles et cardiovasculaire en normalisant les taux sanguins de glucose et d’insuline. De plus, sa composition différente des autres céréales et son goût unique permettent d’apporter de la variété au menu.

Lien: Le quinoa

 

Les voitures modernes nous surveillent

Depuis le 1er avril 2024, les nouveaux modèles de voitures seront équipés de caméras chargées de surveiller leur conducteur. Dès le 1er janvier 2027, cette prescription s’appliquera à toutes les nouvelles voiture immatriculées en Suisse.

Il s’agit de surveiller les mouvements oculaires des conducteurs afin d’augmenter la sécurité au volant. Le système avertit les automobilistes lorsqu’ils détournent trop longtemps le regard du pare-brise, soit après 3 à 6 secondes, selon la vitesse. Le contrôle est assuré par des caméras intégrées et l’utilisation de caméras infrarouges est autorisé par le règlement de l’Union européenne.
Les constructeurs placent les caméras à différents endroits : sur le tableau de bord, derrière le volant, sur la colonne de direction, au-dessus du rétroviseur intérieur ou encore carrément intégrée au rétroviseur. Certaines marques de voitures ne fournissent pas d’information sur l’emplacement de la caméra.
Selon l’ordonnance, les données doivent être conservées dans le véhicule et ne peuvent pas être transmises. Le conducteur doit pouvoir désactiver le système mais il doit s’activer automatiquement à chaque nouveau démarrage.
Il semblerait que certaines sociétés collectent plus de données automobiles que nécessaire. On sait qu’il est possible d’extraire plus de 80 informations différentes grâce aux capteurs, dont la position du véhicule, l’utilisation des ceintures de sécurité, des indicateurs de direction, l’accélération, le freinage, l’utilisation du système multimédia ainsi que l’état de fatigue du conducteur. Tout ceci pose des problèmes concernant l’utilisation et la protection de ces données.

 

Financement de la 13ème rente AVS

La stratégie de financement de la 13e rente AVS est refusée en commission.

La commission de la sécurité sociale du National n’est pas convaincue par la stratégie présentée, elle veut attendre la prochaine réforme de l’AVS.
La stratégie de financement de la 13e rente AVS ne convainc pas la commission de la sécurité sociale du National. Celle-ci veut attendre la prochaine vaste réforme de l’AVS pour déterminer le mécanisme de financement de la 13e rente. 
Pour garantir le financement supplémentaire dès 2026, le Conseil fédéral propose d’augmenter les cotisations salariales de 0,8 point ou de rehausser ces cotisations de 0,5 point et la TVA de 0,4 point. Parallèlement, il prévoit de baisser la contribution de la Confédération aux coûts de l’AVS du niveau actuel de 20,2% à 18,7% jusqu’à l’entrée en vigueur de la prochaine réforme de l’AVS.
Par 13 voix contre 12, la commission est opposée au financement unilatéral séparé. Elle veut attendre la prochaine réforme de l’AVS. « Cela garantira une approche globale et mûrement réfléchie, permettant ainsi de sécuriser l’AVS et son financement pour la décennie suivante. »
Par 17 voix contre 8, la commission invite d’ailleurs le Conseil fédéral à ne pas réduire la contribution de la Confédération à l’AVS. Si la part de la Confédération devait toutefois être réduite et qu’un financement par une augmentation combinée des cotisations salariales et de la TVA devait être appliqué, elle recommande, par 13 voix contre 12, que ces deux éléments de financement soient présentés de manière liée dans le cadre d’un seul objet. Pour l’AI aussi
Par ailleurs, dans un souci de non-discrimination, la commission veut introduire une 13e rente également pour les bénéficiaires de l’assurance invalidité. Elle a déposé une initiative parlementaire en ce sens par 13 voix contre 12.
Ce supplément ne doit toutefois pas conduire à une réduction des prestations complémentaires ni à la perte du droit à ces prestations. Le premier pilier est la base du système de prévoyance suisse. Jusqu’à présent, il a toujours été traité comme une unité et tant le parlement que le Conseil fédéral se sont efforcés de faire évoluer en parallèle l’AVS et l’AI, note la commission. Une révision pour fin 2026
Le Conseil fédéral planche déjà sur la nouvelle réforme de l’AVS pour les années après 2030. Les défis financiers sont importants. D’une part, le nombre de retraités augmente plus rapidement que le nombre d’actifs, d’autre part, l’espérance de vie est en hausse et les rentes sont versées plus longtemps.
Des mesures telles qu’un relèvement de l’âge de la retraite et d’autres possibilités de financement seront examinées dans le cadre de la nouvelle réforme. Les idées déjà lancées comme un impôt sur les successions, une taxe sur les transactions financières ou une hausse des impôts fédéraux. Les cantons pourraient également être sollicités. Les recettes qu’ils tirent des impôts seront en effet plus importantes. Mais toutes ces solutions nécessitent plus de temps pour être étudiées.

 

La fin du permis bleu

Le permis de conduire en papier bleu va disparaître. D'ici au 1er novembre 2024, les mythiques permis de conduire en papier bleus ne seront plus valables.

Le Conseil fédéral les a jugés trop peu sécurisés et il fallait les mettre en conformité au niveau international. Il a initialement donné jusqu'au 31 janvier de cette année pour les changer, avant de retarder la date au 31 octobre. Ils doivent être remplacés par le format carte de crédit, introduits en 2003.

Adieu donc les antiques bouts de papiers bleus, souvent écornés, parfois en bien mauvais état. Après cette date, les personnes qui n'auront pas changé pour le format carte de crédit seront considérées comme roulant sans permis de conduire valide, avec toutes les conséquences qui en découlent.

Pourtant, un grand nombre de permis de conduire en papier bleu sont encore en circulation dans les boîtes à gants et portemonnaies des conducteurs suisses. Les chiffres des différents offices de la circulation romands, montrent que cela représente environ 80 000 permis bleus encore en circulation en Suisse romande. Le renouvellement semble en bonne voie. Les cantons ont fait campagne pour les faire remplacer, à coup de lettres de rappel, de flyers envoyés avec le courrier des impôts ou encore de publications sur les réseaux sociaux.

Les conditions d'échange peuvent varier d'un canton à l'autre. Habituellement, il faut remplir un formulaire disponible sur le site du service des automobiles de son canton et l'envoyer avec une preuve de paiement, une photo d'identité récente et le permis bleu lui-même. Il est aussi possible d'aller le faire physiquement au guichet dans la plupart des cantons. La nouvelle carte sera envoyée par la poste. Il est possible de continuer à conduire durant cette période. Certains cantons renverront le fameux papier à leur propriétaire après traitement, en souvenir.

Lien: Lien Service des Autos Vaud

 

Même paquet mais moitié moins

De nos jours, il est indispensable de faire attention lors de certains achats en grande surface. Il faut rester vigilant et bien examiner les prix aux 100 grammes ou à l’unité, pour ne pas payer trop. Certains aliments sont vendus dans des paquets d’un kilo ou de 500 grammes et ont presque la même taille et le même aspect. Placés côte à côte dans les rayons, il est facile de les confondre. Cela ne poserait pas de problème si la différence de prix était facilement visible et la marchandise clairement identifiée. Malheureusement, il est indispensable de prendre le temps de vérifier le contenu, le poids et le prix sur chacun de ces emballages.

Ceci peut concerner entre autres les paquets de riz, les pâtes, mais également certains biscuits ou gâteaux, sans oublier les savons, la lessive et autres produits de beauté. De plus, lors de rabais accordés à l’achat de plusieurs emballages, il est plus prudent de faire le calcul en multipliant le prix à l’unité.

Alors prudence et pas de précipitation.

 

Le pyjama

On le porte chaque nuit et pourtant on ne le connaît pas vraiment. Le pyjama n’a pas toujours été un vêtement de nuit. Ce mot vient de l’hindi « pajama », ce qui signifie littéralement « vêtement de jambes » et désigne un pantalon ample.

Le pyjama fait partie de l’histoire du vêtement. A l’origine, c’était un vêtement de jour, porté par les Indiennes et Indiens, composé d’un pantalon ample, tenu avec un cordon, et d’une veste de style tunique. Les Anglais qui occupaient le pays ont trouvé cet ensemble confortable et l’ont adopté puis importé en Angleterre. C’est vers 1920 que le pyjama est devenu un vêtement de nuit, fabriqué en pongé de soie, tissu très souple offrant une grande légèreté.

Peu après, c’est la mode qui a popularisé le pyjama. En 1930, la célèbre créatrice de mode Coco Chanel a proposé de porter ce vêtement sur les plages et lors de soirées estivales. Elle a ainsi participé à faire entrer le pantalon masculin dans la garde-robe des femmes. Dès lors, le pyjama ne cesse d’inspirer les couturiers qui le réinvente au fil du temps.

 

Nombre de pas pour améliorer sa santé

De plus en plus d'appareils (téléphones portables, montres ou bracelets connectés) permettent de mesurer le nombre de pas que nous effectuons au quotidien. Certaines personnes ne regardent même pas le résultat, d'autres le font simplement pour avoir une idée, le soir avant de se coucher. Mais elles sont nombreuses, aussi, à accorder de l'importance aux statistiques, et à se fixer un minimum de pas quotidiens à effectuer.

Une vieille légende prétend que, pour garder la forme, il est nécessaire d'atteindre les 10'000 pas, soit environ 7,5 kilomètres. Mais cette théorie chiffrée, ancrée de longue date dans la culture populaire, a été balayée par diverses études parues ces dernières années. La barre des 10'000 pas ne serait rien d'autre qu'un coup de génie marketing. En 1965, une société japonaise avait lancé un podomètre et séduit le public en prétendant qu'il s'agissait du nombre idéal de pas pour garder la forme. Ce chiffre est resté la norme officieuse pendant très longtemps.

Ce principe est en train de s'essouffler et une nouvelle étude vient de le mettre à mal. Elle a été réalisée auprès de 227'000 personnes durant 7 ans par le biais de 17 études différentes. Le résultat est qu’une réduction de la mortalité, toutes causes confondues, peut être observée à partir de 3967 pas effectués par jour. Cependant, si vous avez envie d'en faire plus, ne vous gênez surtout pas.

Pour les sportifs qui adorent se comparer aux autres, sachez que selon une étude, les Suisses font en moyenne 7'000 pas chaque jour.

Lien: Nombre de pas

 

Budget de retraité

Tout futur retraité devrait, le plus tôt possible, faire le point sur sa situation financière après l’arrêt de son activité professionnelle. L’établissement d’un budget qui distingue les dépenses fixes et celles variables, ainsi que les revenus prévus durant la retraite, permet de mettre à jour un éventuel déséquilibre et faciliter les décisions.

Il faut savoir que peu de dépenses baissent après la retraite. D’autres, en revanche, augmentent, comme les vacances et les loisirs. Les dépenses du quotidien jouent un rôle majeur.

Dresser un budget adéquat permet de disposer du revenu qu'il faut pour maintenir son niveau de vie habituel. Si ce n'est pas le cas, il est encore possible de procéder à quelques ajustements ou prendre d'autres mesures d'épargne. Ici encore, la règle de mise est la suivante : plus tôt vous planifierez vos besoins, mieux vous pourrez vous préparer pour votre retraite.

Exemples de dépenses fixes : logement (loyer et frais), santé (assurance maladie, franchise), impôts, assurances (ménage, véhicule), véhicule (entretien), télécommunications (TV, Internet).

Dépenses variables : loisirs (voyages, sport), éducation (cinéma, théâtre), petits plaisirs (vin, collection, restaurant), vie quotidienne (lunettes, vêtements, mobilier, animaux de compagnie).

Le renchérissement est souvent un sujet que l’on oublie mais cet élément a une influence considérable lorsque l’on établit un budget à long terme. Si les revenus ne suffisent pas à compenser le renchérissement, la lacune de revenu devient toujours plus béante. Certes, l’AVS adapte ses rentes de vieillesse au moins tous les deux ans, mais la plupart des caisses de pension ne le font pas ou seulement partiellement.

 

Le frelon asiatique

La Fédération vaudoise des apiculteurs (FVA) appelle la population à l’aide pour dénicher le frelon asiatique. C’est en 2019 qu’il est apparu dans nos contrées et cette année, il pourrait bien proliférer. Cet insecte s’alimente principalement d’hyménoptères, dont une grande partie sont des abeilles. En 2023, la FVA a démantelé 40 nids et prévoit qu’il pourrait en avoir 400 cette année !

C’est pour cette raison qu’une campagne de sensibilisation est lancée dans le canton. Elle en appelle à la responsabilité de chacun car l’impact sur la survie de l’apiculture est certain. Mais également sur la biodiversité en général puis, indirectement sur l’agriculture.

En novembre 2023, la FVA a détruit sa plus grosse prise, un nid abritant plus de 8000 individus, à Bussy-Chardonney. Le propre de cette espèce, contrairement à son cousin européen, se multiplie de façon exponentielle. La Fédération vaudoise souhaite que cet insecte soit déclaré nuisible au niveau fédéral mais, actuellement, la responsabilité du traitement est laissée aux cantons. L’Etat de Vaud a aidé les apiculteurs pour l’achat de matériel et a participé aux frais de destruction d’un bon nombre de nids. Cela n’empêche pas certains apiculteurs d’être inquiets et la FVA a créé une plateforme suisse d’annonce pour le frelon asiatique sur Internet : www.frelonasiatique.ch qui permet de déclarer la présence d’un nid ou de cet insecte, dont on n’a pas fini de parler.

Lien: Frelon asiatique

 

Fruits à coque

Dans une alimentation équilibrée, les fruits à coque ont leur place. A raison de 20 à 30 grammes par jour et par personne.

Le noisetier est un ancien arbuste très populaire en Europe. Il existe beaucoup de recettes à base de noisettes, pâte à tartiner, crème glacée, pralinés, cakes et gâteaux. Pour une saveur intense, on peut la torréfier quelques minutes avant utilisation.

L’amande est probablement le fruit le plus polyvalent de tous les fruits secs. Elle est utilisée en pâtisserie, entière ou moulue, pour produire massepain, macarons, nougat, gâteaux et biscuits, etc.

Le noyer fait partie du patrimoine culturel suisse. Les cerneaux, qui évoquent la forme d’un cerveau, fournissent de précieux composants pour nos cellules nerveuses. Dans une salade, dans le pain ou pour accompagner le fromage, c’est un régal.

La noix de cajou, fruit de l’anacardier, est fixée au bas d’un faux-fruit orange-rouge, recouverte d’une coquille dure, qui rend son extraction difficile et requiert beaucoup de travail. Ensuite, on peut hacher la noix et en parsemer une salade ou un curry.

Reste bien sûr la cacahuète ou arachide qui pousse sous la terre. Du point de vue botanique, c’est une légumineuse comme la lentille ou le soja. On la connaît surtout salée à l’apéritif ou transformée en beurre cacahuètes.

Les noix, noisettes et autres fruits à coque se conservent bien au congélateur, entières ou moulues et, dans ce cas, peuvent être utilisées sans être décongelées.

 

Le canapé, ennemi silencieux

Ces journées sombres et pluvieuses nous incitent au farniente à domicile. Mais, rester longtemps en position assise est mauvais pour la santé. En passant trop de temps assis durant la journée, les risques de maladies cardiovasculaires, de surpoids ou de diabète augmentent. Il est donc important de limiter le temps de la station assise en effectuant de petites activités physique, quelles que soient leur intensité. Dans la mesure du possible, au moins se lever toutes les 45 minutes, même pour de courts instants. Mais, des activités plus longues, toutes les 30 minutes sont encore mieux, tout comme alterner les positions assise, debout et la marche. Toutes les occasions sont bonnes pour quitter son siège, ne pas oublier de boire, alors se préparer un thé à la cuisine puis aller aux toilettes. Il est possible de regarder la télévision un instant debout et, pour aller relever le courrier, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur.

Pour réduire les répercussions de la position assise sur la santé, le sport est vivement recommandé. Il suffit de pratiquer des activités de moyenne intensité, surtout de façon régulière. Dans l’idéal, il faut donc se lever régulièrement tout au long de la journée et avoir une activité sportive.

 

Bonne, la cannelle

Dans de nombreuses cultures, on mise sur la cannelle au quotidien. Une pointe de couteau associée à d’autres épices, rehausse les plats. Qu’il s’agisse de riz, de poissons, de légumes ou de viandes. Les bâtons séchés, à partir d’écorce de cannelier comptent parmi les plus anciennes épices tropicales. Vers 3000 ans avant J-C, la cannelle serait déjà apparue comme remède, selon des écrits chinois. Plus tard, on l’a utilisée comme encens et aphrodisiaque.

Cette épice a la capacité d'augmenter la circulation sanguine chez les personnes dotées d'un certain embonpoint. Même si consommer de la cannelle ne peut réduire complètement le risque de maladies cardiovasculaires, autant de pas négliger les vertus de cette épice.

La cannelle moulue est réputée pour ses vertus anti-âge en raison de sa forte teneur en antioxydants, et notamment en tanins. Ces derniers aident l'organisme à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement de nos cellules. Alors pour rester jeune, on ajoute la cannelle à notre alimentation.

Les propriétés antibactériennes de la cannelle en font un excellent remède contre le mal de gorge. Ajoutez 1 ou 2 bâtons de cannelle dans une demi-tasse d'eau bouillante pendant quelques minutes. Une fois les bâtons de cannelle bien infusés, verser le liquide dans une tasse de thé. Les Grecs et les Romains utilisaient intensivement la cannelle pour stimuler l'appétit et améliorer la digestion.

Avec le froid, la grippe est à nos portes. En raison de sa forte teneur en aldéhyde cinnamique, un puissant antifongique, antiviral, antiparasitaire et antibactérien, la cannelle peut nous aider à combattre rhumes et autres états grippaux. Pour que ces derniers ne s'éternisent pas, faites chauffer une cuillère à café d'écorce de cannelle dans un bol d'eau avec 2 clous de girofle. Une fois bien mélangé, retirer du feu et laisser infuser pendant 15 minutes en rajoutant un peu de citron et de miel.

Afin que la cannelle en bâton et en poudre conserve son arôme, il faut les protéger de la lumière. Chez nous, on marie facilement la cannelle à la pomme, même pour le thé. Aussi elle apporte la touche finale aux figues au vin rouge. Dans le capuccino hivernal, elle remplace le chocolat en poudre et on la trouve dans les pâtisseries en forme d’escargot, surmontées d’un glaçage à base de sucre glace.

 

CPEV – Obligation d’annoncer le concubinage

A la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud (CPEV), le Conseil d’administration informe qu’une modification importante est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Il s’agit de :

-   Obligation d’annoncer une relation de concubinage.

A certaines conditions, la Caisse octroie à ceux qui sont pensionnés après le 1er janvier 2003, des prestations en cas de décès pour les concubins.

A partir du 1er janvier 2024, les démarches pour annoncer un concubinage changent et il est impératif de remplir le nouveau formulaire d’annonce. Il s’agit de protéger son ou sa partenaire car, si l’annonce n’a pas été faite, aucune prestation ne sera versée par la Caisse.

Il est possible de compléter le formulaire en ligne sur le site www.cpev.ch

Des renseignements sur les prestations pour les concubins et les autres nouveautés qui entrent en vigueur cette année sont disponibles sur le site Internet de la Caisse.

Lien: Caisse de pensions Etat de Vaud

 

Avec le froid, pensons à notre cœur

Attention, avec ce temps, il faut éviter d’aller dehors pour vite faire une petite course, à la boulangerie ou même à la cave, sans mettre une veste. Le froid contracte les vaisseaux et il est prouvé que le nombre d'accidents cardio-vasculaires augmente en hiver. Exposé à des températures négatives, le cœur bat plus vite, il augmente sa consommation d'oxygène, les vaisseaux se contractent, ce qui favorise la coagulation du sang et sa plus grande viscosité. Alors, couvrons-nous et évitons les efforts physiques intenses par des températures négatives. Sans oublier de boire régulièrement, car le froid déshydrate.

Il est également important de bien manger, des lentilles, des pois cassés, des haricots blancs ou rouges. Ce sont de merveilleuses sources d’énergie qui apportent des vitamines, des minéraux et des fibres, rendant nos défenses immunitaires plus performantes. Il est possible de les associer avec du poisson, comme le saumon ou le hareng, pour combiner avec des bons acides gras les Oméga 3 qui, eux aussi, vont contribuer à une bonne santé.

Prenons soin de nous durant cet hiver.

 

Ces nouvelles lois entrent en vigueur en 2024

Hormis les nouveaux articles de la loi sur l’AVS, qui font l’objet d’un article séparé, de nouvelles mesures destinées à freiner la hausse des coûts de la santé entrent aussi en vigueur en début d'année. Fournisseurs de prestations et assureurs devront prendre des mesures pour surveiller l’évolution des quantités, des volumes et des coûts. Ils devront prendre des mesures correctives en cas de hausses excessives.

Au quotidien, les consommateurs pourront utiliser le même câble de charge pour les téléphones mobiles, les tablettes, les caméras numériques, les ordinateurs portables, les écouteurs, les liseuses électroniques, etc. de différents fabricants. L'USB-C deviendra la norme.

Dans le domaine de l'environnement, pour répondre à la forte hausse du nombre de loups qui met sous pression l'économie alpestre, les exploitants d'estivage qui mettent en œuvre des mesures de protection des troupeaux contre les grands prédateurs pourront compter sur une contribution supplémentaire.

Les véhicules électriques seront eux imposés à 4%, comme c'est déjà le cas pour les autres véhicules. Par ailleurs, le taux d’intérêt maximum des crédits à la consommation augmentera de 1%. Le salaire des employés domestiques augmentera de 1,5% en début d'année. La solde des membres de la protection civile sera augmentée et alignée sur l'armée.

Les règles en matière de circulation routière ne font pas exception. L’office fédéral des routes (OFROU) vient de compiler une série de nouvelles réglementations qui entreront en vigueur dans le courant de l’année 2024. Résumé des points essentiels. 

À partir du 1er janvier, les amateurs de grosses cylindrées, dont les bolides émettent davantage de CO₂ que la norme autorisée (118g par kilomètre), devront s’acquitter d’une taxe auprès de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) et non plus auprès des services de l’OFROU. À noter que la démarche se fera désormais exclusivement par voie électronique. 

Pour ceux qui désirent passer un permis moto, la durée des examens pratiques s’en trouve rallongée. En effet, au moins 45 minutes devront être consacrées à la conduite dans la circulation routière, contre 15 minimum actuellement.

Conformément aux prescriptions européennes, les véhicules neufs devront être équipés d'un enregistreur de données d'accident et de nouveaux systèmes d'aide à la conduite dès le 1er avril. Le but : alerter le conducteur en cas de somnolence ou effectuer un freinage d'urgence automatique en cas de danger.

Du côté des vélos électriques, l’OFROU exige désormais que tous les e-bikes pouvant monter jusqu’à 45 km/h soient équipés d'un compteur de vitesse. Ce, pour améliorer le respect des limitations de vitesse, notamment dans les zones 20 et 30. Cette obligation s'appliquera aux vélos électriques neufs à compter du 1er avril 2024. Les véhicules déjà en circulation devront quant à eux en être munis d'ici au 1er avril 2027.

 

Prothèses auditives gratuites !

Des annonces font la promotion d’appareils auditifs gratuits ou remboursés à 100%. C’est faux, cette réalité n’est valable que sur le papier. En effet, le plus souvent, tous les coûts d’un modèle, soit service d’adaptation et suivis, ne sont pas remboursés par l'AVS ou l'AI, qui allouent des forfaits limités.

Des vendeurs profitent du peu de connaissance des tarifs par les clients et l’absence de transparence sur le marché, pour encaisser des suppléments. Une fois au magasin, il sera proposé au client la meilleure offre au rapport qualité-prix, mais sans tarifs clairement affichés. Ces commençants considèrent ensuite que l’importante personnalisation des prothèses rend difficile la définition de prix standardisés.

En plus du flou sur les tarifs, le remboursement est soumis à des conditions strictes. Pour en bénéficier, il faut un degré de perte auditive suffisamment élevé et confirmé par un médecin ORL reconnu par l’AVS/AI. De plus, le modèle doit faire partie de la liste des appareils autorisés en Suisse pour être remboursé. A relever que l’assurance de base ne couvre pas les prothèses auditives. Quelques assurances complémentaires peuvent prendre en charge une partie du solde à payer. A relever que Pro Senectute ou Pro Infirmis accordent parfois des soutiens financiers aux personnes ayant peu de moyens.

Il est conseillé aux malentendants de demander des offres détaillées à au moins deux audioprothésistes, avec prix des appareils, du service d’adaptation et du suivi puis de comparer.

Lien: Po Senectute

 

Comment les oiseaux résistent au froid

Bien sûr, avec des températures qui avoisinent le 0° en plaine, on ne peut pas encore vraiment parler de froid de canard. Mais qu’en est-il pour les oiseaux qui ne pratiquent pas la migration vers des destinations à la météo plus clémente ? Ces hivernants doivent non seulement lutter contre la baisse des températures, mais également contre la raréfaction de leur nourriture. Pour relever ce double défi vital, les espèces développent tout un panel de parades qui leur sont propres. Des stratagèmes parfois aussi ingénieux que surprenants, voire méconnus.

La méthode utilisée par les oiseaux de petite taille est nettement visible. Pour rester au chaud, les moineaux et autres rouges-gorges que l’on rencontre fréquemment dans les zones urbanisées, autour des mangeoires, peuvent paraître plus gros en hiver. Ce n’est pas une illusion d’optique : en emprisonnant une couche d’air entre leur corps et leur plumage, ils présentent une silhouette plus arrondie. L’imperméabilité de leurs plumes permet de garder la chaleur.

D’autres oiseaux savent que leur survie dépend de leur capacité à faire des provisions, en prévision de la morte-saison. C’est le cas d’une espèce montagnarde (des Alpes comme du Jura) : le casse-noix moucheté. Il cache jusqu’à 100’000 pignons d’arolles et de noisettes et son incroyable mémoire lui permet d’en retrouver entre 70 et 80%.

Également dans les Alpes, nous avons tout loisir d’observer le ballet aérien du peu farouche chocard à bec jaune. Ce corvidé n’hésite pas à descendre en journée dans les vallées pour trouver de quoi manger. Mais il ne manque pour ainsi dire jamais de remonter dormir en montagne, à la tombée de la nuit.

Le tétras-lyre fait partie des oiseaux qui se cachent pour survivre. Cette espèce alpine creuse dans la neige des galeries pouvant atteindre un mètre de long pour s’abriter du froid. C’est là, enfoui à une dizaine de centimètres sous la surface de la neige qu’il passe la nuit et une partie de la journée, afin de minimiser ses dépenses énergétiques. Mais le manteau neigeux est aussi une cape d’invisibilité qui peut lui jouer de mauvais tours. En balade, on risque de déranger les tétras-lyres sans le savoir, de les contraindre à fuir et donc à dépenser de l’énergie précieuse. Il faut savoir qu’à cette saison, ce gallinacé se nourrit exclusivement d’aiguilles de conifères, très pauvres en calories.

Par ailleurs, comme beaucoup de poules, les tétras génèrent du stress même sans bouger, raison pour laquelle il est très important de respecter leurs zones de tranquillité qui sont clairement indiquées dans les Alpes.

 

L’appel du canapé

Comment pratiquer du sport avec notre patrimoine génétique qui nous pousse à minimiser les efforts physiques ? Notre cerveau fait preuve d’une grande créativité pour trouver des excuses à la paresse.

Certaines stratégies simples permettent de combattre notre oisiveté naturelle. Par exemple, le plaisir procuré par la pratique d’un sport doit être largement supérieur au coût de l’effort. Il faut tester différentes disciplines durant un mois afin de choisir celle qui plaît vraiment.

Il est nécessaire d’établir un planning avec le moment, le lieu et l’activité prévue ainsi que de prévoir un plan B, en cas d’obstacle imprévu.

Si possible, trouver un partenaire d’entraînement pour se motiver mutuellement et y aller progressivement. Il n’est pas nécessaire de souffrir lorsque l’on pratique un sport dans une optique de santé.

La fin de la séance doit se terminer en douceur et notre cerveau se souviendra de la fin d’une activité sportive agréable. Ceci afin d’associer les émotions positives à ce sport et ainsi augmenter la probabilité de s’engager à nouveau.

Enfin, il est possible d’associer cet effort à une récompense, ce qui facilite le développement d’habitudes et renforce le lien entre sport et plaisir. Mais après quelques mois, ce subterfuge ne sera plus nécessaire pour se motiver.

Le retour au calme, des exercices d’étirement ou de respiration à l’issue de l’entraînement constituent également des moments de récompense.

 

Un hiver en mouvement

S’il est bien une saison durant laquelle l’activité physique en plein air est essentielle, c’est en hiver, alors que le froid, la nuit et notre cerveau, poussent à rester au chaud. Si la nature entre en dormance, le corps humain, bien au contraire, doit s’activer pour se protéger contre les virus ambiants. Les muscles sont des organes qui permettent d’améliorer le fonctionnement du système immunitaire.

Contrairement à la croyance populaire, le repos ne soigne pas. La fatigue devrait même être un élément déclencheur pour sortir pratiquer du sport. Des études ont démontré que l’activité physique était aussi efficace que des médicaments pour contrer la dépression saisonnière en hiver. Mais l’activité physique n’est pas spontanée et le simple fait de se mettre en action demande plus de ressources neuronales. Autrement dit, extraire notre fessier du canapé demande plus d’effort à notre cerveau que d’y rester.
Il faut déjouer cette dynamique du moindre effort inhérente à notre cerveau, en cherchant à éprouver des émotions positives, car si le sport n’est pas une partie de plaisir, il est difficile d’espérer pratiquer à long terme. Il y a tellement de pratiques sportives qu’il vaut la peine de les tester jusqu’à trouver celle qui nous plaît vraiment. C’est par petites étapes que les progrès deviennent conséquents. Notre corps est quand même très bien fait puisque l’activité physique libère dans le corps des hormones associées à la sensation de bien-être. D’autres diminuent aussi le stress et l’anxiété. De quoi donner envie d’y goûter.

 

Les bienfaits de la marche

Même si la marche n’est pas une activité physique aussi intense que la course, elle n’en demeure pas moins un sport complet. Elle permet de faire travailler les articulations, les muscles, les tendons ainsi que le système cardio-respiratoire. 

Pour un adulte, il faudrait consacrer entre deux et six heures hebdomadaires à la pratique d’un sport d’intensité soutenue. Quelle que soit l’activité, elle devrait être répartie sur l’ensemble de la semaine et pratiquée sur la durée.
La marche permet au plus grand nombre, y compris aux peu sportifs, de répondre à cette recommandation de l’OMS. Elle est facilement accessible et gratuite, hormis l’achat des chaussures. Il suffit parfois de changer certaines habitudes en privilégiant la marche à la voiture, pour de courts trajets. Activité d’intensité modérée, elle demande néanmoins au cœur de travailler, mais en douceur et sans à-coups. Elle sollicite de nombreux muscles, même ceux des bras si on les balance à chaque pas. 
Ce sport améliore l’équilibre et serait, sous la pluie, un antidépresseur intéressant lors de marche rapide. Les désagréments liés au froid ou à la météo de cette saison sont le frein principal, d’où la nécessité de bien se couvrir. Après la motivation, la pratique du sport sous la pluie requiert un équipement adéquat, soit chaud, étanche et léger. Il faut aussi être conscient de ses capacités physiques et de ses limites, afin de ne pas prendre de risques inutiles en marchant sous l’orage, en forêt ou au milieu d’une tempête. 

 

Écrire en FALC, pour que tout le monde comprenne

L’acronyme FALC, pour « facile à lire et à comprendre » est la nouvelle tendance dans les institutions culturelles, également en littérature.

Exemple : « L’hiver qui tire vers sa fin laisse songeur quant à l’avenir de la planète. Comme le reste de l’année, l’eau manque. Il y a fort à parier que les arbres du parc meurent de sécheresse. »

En langage FALC, cela donne : « Pendant l’été passé, il a fait très chaud et très sec. Cela n’est pas un hasard. Cela est dû au dérèglement climatique. La météo change. Il va faire de plus en plus chaud en été. » Fin de la citation.

Et première conclusion : tant pis pour le style, dès lors que le message est clair pour tout le monde. On dira que ça manque de style, mais avec des mots simples, on peut faire du sens, du rythme, de la poésie.

L’ambition ? Que tout le monde comprenne de quoi on parle, les enfants, les malvoyants, les gens qui ne parlent pas trop français ou qui ont de la peine avec le passé du subjonctif. Mais l’usage du FALC, qui va grandissant, c’est aussi pour rendre plus clairs les textes administratifs. Non seulement utile pour les personnes en situation de handicap, l’usage du FALC répond à une problématique qui n’épargne pas la Suisse : l’illettrisme.

À propos d’illettrisme, une étude fédérale est en cours, qui sera publiée fin 2024. En attendant, prière de se référer aux chiffres d’il y a 20 ans. Le dernier rapport, en 2002, informait de ceci : en Suisse, plus d’un tiers de la population autochtone ainsi que quatre cinquièmes de la population immigrée ont des problèmes liés à «la maîtrise des informations écrites ».

Comment y remédier ? Au niveau fédéral, une norme a été adoptée en 2020, visant à faciliter les démarches, comme remplir ses impôts ou rendre plus lisibles les communiqués étatiques ou ceux édités durant la pandémie de Covid.

Lien: FALC à Neuchâtel

 

Préparer sa retraite

La retraite est une étape importante de la vie et qui se prépare, avec tous les changements qu’elle apporte. Tout d’abord, penser à oublier sa vie professionnelle lorsque l’on se définissait par sa fonction. Il faut donc se construire une nouvelle image pour se présenter positivement d’une autre manière.

Le contentement des premiers mois est en général suivi par une période normale de baisse de motivation. Il est donc essentiel de prendre conscience de ces phases pour pouvoir rebondir et mobiliser de nouvelles ressources, sans chercher des compensations qui peuvent se traduire par des addictions. C’est une période qui peut en effet amener de l’anxiété, surtout que certains liens et contacts s’arrêtent du jour au lendemain. Il est donc nécessaire en premier lieu de soigner sa sphère privée, puis de chercher à établir de nouvelles relations, selon ses goûts et ses compétences, afin d’établir de nouveaux échanges.

La vie de couple est un autre fonctionnement qui va forcément changer. Que l’on soit indépendant, fusionnel ou avec un conjoint qui reste actif professionnellement, dans tous les cas, cela demande des ajustements qu’il faut discuter à deux. Il y a aussi un aspect très important qui est souvent sous-estimé, c’est la situation financière. A ce sujet, il peut être utile de suivre un séminaire de planification quelques temps avant de prendre la retraite. Beaucoup de questions qui voient le jour devraient être résolues avant cette transition.

 

Prestations complémentaires

Les prestations complémentaires (PC) à l’AVS ne sont pas une aide sociale mais un droit au minimum vital garanti par la loi. 

Si les rentes de l’AVS et de la prévoyance professionnelle ne vous permettent pas de vivre décemment, vous avez probablement droit à des prestations complémentaires. Celles-ci vous garantissent le minimum vital. Il ne s’agit donc pas d’une aide sociale mais de prestations qui vous accordent des dédommagements supplémentaires. Elles peuvent également permettre de rembourser certaines factures de santé comme la quote-part, la franchises de la caisse maladie, des frais de dentiste, ou autres.
Pour être fixé sur son éligibilité aux PC, un calculateur en ligne est proposé. Il permet de faire le calcul immédiatement et en toute confidentialité. Le verdict est fourni à titre indicatif. 
Dès lors, il est possible d’adresser une demande à la Caisse cantonale vaudoise de compensation.
Sauf exception, la valeur d’un immeuble qui sert d’habitation à son propriétaire, n’est pas prise en considération. À partir d’une certaine valeur, toutefois, elle est partiellement prise en considération dans les revenus.
Avec le soutien de Pro Senectute, il est possible de consulter et de compléter le calculateur ci-dessous.

Lien: Calculateur pour PC

 

Les légumes racines bons à tout faire

Réhabilités depuis quelques années par les chefs et les gastronomes, les légumes racines reviennent de loin. Longtemps oubliés, les topinambours, cerfeuils tubéreux, crosnes, rutabagas ou panais sortent de terre et gagnent la cuisine.

Légumes de garde, les tubercules sont en dormance et peuvent par conséquent facilement être conservés sans perdre leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Enfin, comme ils poussent facilement sous nos latitudes, ce sont les légumes d’ici et de saison. En hiver, les légumes racines offrent une diversité bienvenue qui nous permet d’être créatifs en cuisine. Plats salés, passés au beurre, braisés, en purée ou en velouté, les possibilités sont nombreuses. Les légumes racines entrent aussi bien dans la composition de plats salés que de desserts.

Concernant le topinambour, pour mieux le digérer, on recommande d’en manger une quantité raisonnable, d’habituer progressivement son organisme et de ne pas les réchauffer. Mis à part cet inconvénient, les tubercules n’ont que des qualités. Organes de réserve destinés à nourrir la plante, ils constituent une source nourricière pour les individus aussi. Dans le sol, ils emmagasinent tout un tas de nutriments. Quand on les mange, c’est tout le terroir qu’on déguste.

Travailler les tubercules c’est aussi respecter le terroir d’ici et nos producteurs qui se donnent la peine de nous les proposer.

 

Du tintebin aux machines de fitness

Il est frappant de constater à quel point les personnes âgées sédentaires subissent une importante fonte musculaire. Pourtant la force est essentielle pour rester en santé. Les offres d’activités sportives pour les seniors ne cessent de s’enrichir. De l’aquagym à l’urban training, l’idée d’une salle de fitness destinée aux personnes âgées reste assez inédite dans le canton. Pourtant, depuis 2016 déjà, il existe une salle à Vevey, première du genre en Suisse romande, et maintenant il y en a une à Renens.

C’est prouvé, il n’y a pas d’âge pour s’activer. Reste que la salle de sport de Renens n’est pas un banal temple de la musculation. Elle aligne cinq machines de sport spéciales de BodyBrain qui viennent essentiellement de Scandinavie, où ce marché semble bien développé. Les deux fitness disposent d’un engin conçu par un spin-off de l’ETH de Zurich, qui améliore les fonctions cognitives et motrices. Avec un encadrement attentif, pas besoin d’enfiler un survêt pour conjurer la sueur. Ce n’est pas le but, on y va tout en douceur, sur un vélo spécialement adapté aux personnes âgées, comme toutes les autres installations. Cette salle de sport est ouverte à tous et toutes, surtout dès 65 ans.

Lien: Fitness en Suisse romande

 

Les noix, une source d’énergie

Les fruits oléagineux (noix, amandes, noisettes, etc.) sont bons pour la santé et permettent de faire le plein d’énergie. Ils sont d’abords croquants en bouche, avant de libérer leurs fins arômes sur la langue. Naturellement très concentrés en énergie, ils contiennent 40 à 60 % de lipides végétaux de haute qualité, avec un mélange favorable d’acides gras oméga-3. Ceux-ci exercent une influence positive sur les lipides sanguins et sont utilisés par le corps pour fabriquer des substances qui améliorent la circulation sanguine. 

Chaque variété d’oléagineux possède son propre mélange de vitamines et minéraux. Chacune contient par ailleurs des protéines, des fibres alimentaires et des minéraux tels que le calcium et le magnésium, qui sont importants pour les os et les muscles.
Dans la pyramide alimentaire, les oléagineux se situent juste en-dessous des sucreries, avec les huiles et les graisses, et peuvent donc être consommés chaque jour, mais en petites quantités. Une poignée suffit. Jadis, ils étaient considérés à tort comme trop riches en calories.
Les noix fraîches ont une saveur douce-amère et un goût souvent discret. Pour libérer leurs arômes, on peut les faire légèrement griller. La production Suisse est d’environ 2500 tonnes par an, mais celle-ci devrait augmenter à l’avenir. Malheureusement, de nombreuses personnes sont allergiques aux oléagineux.

 

La casquette au bureau

Avec les beaux jours, les casquettes sont de sortie, même au travail, où certains employés ne les quittent plus. Il est évident qu’il y a un changement au niveau du code vestimentaire assez flagrant dans les entreprises. Cela s’illustre avec l’abandon de la cravate dans les milieux bancaires, dans les assurances, ou encore avec l’instauration du jour de la semaine où l’on est autorisé à s’habiller de façon décontractée.

Le port de la casquette n’est pas nouveau, mais son arrivée dans le monde du travail se constate de plus en plus. Il est vrai que les mentalités ont changé et qu’il n’y plus forcément besoin d’enlever la casquette en signe de respect. Quand les nouvelles générations débarquent fièrement avec leur couvre-chef, elles peuvent encore faire face à des regards étonnés, voire désapprobateurs. Garder cet apparat déroge à une règle de savoir-vivre exigeant d’ôter chapeaux, bonnets et casquettes à l’intérieur. Un peu dépassé, non ?

Pour les jeunes générations, le curseur du respect se déplace vers quelque chose de plus humain et de moins codifié à travers l’habillement. Les marques de respect passent davantage par le comportement et des valeurs comme la bienveillance, l’écoute. De l’autre côté, les employeurs se montrent plus souples, afin de se rapprocher de leurs collaborateurs, montrer qu’ils sont ouverts sur le monde.

Ceux et celles qui gardent sans complexe leur casquette amènent une nouvelle vision du travail, portée par les millennials, plus récemment la génération Z. Les jeunes ne sont plus attachés aux effets de manches, ce sont les compétences qui comptent avant tout. On se rend bien compte qu’il est difficile d’être une personne totalement différente au niveau professionnel, alors pour se sentir à l’aise soi-même, cela passe par l’habillement.

La casquette est aussi un accessoire de mode. Cela demande une assurance dans son style pour aller jusqu’au bout et la garder toute la journée, sans que, pour certaines personnes à l’esprit conservateur, elle puisse représenter un côté provoquant. Loin de déranger ses collègues, une casquette peut représenter au contraire une bulle d’isolement qui camoufle du regard des autres.

 

Le Sentier des Huguenots

L’Association des Amis du Sentier des Huguenots a tracé et entièrement balisé l’itinéraire thématique d’environ 630 km ralliant Genève à Barzheim (SH). L’inauguration aura lieu fin septembre dans la cité schaffhousoise sise à deux pas de la frontière allemande.

Les responsables se sont impliqués par fascination pour ce peuple de protestants, émigrés de France entre les XVI éme et XVII ème siècle. Rien que dans le canton de Vaud, ce sont 250 kilomètres de chemins, routes et sentiers pédestres qui ont été balisés, en collaboration avec Vaud-Rando. Le tracé sillonne le district de Morges, passant à Aubonne, St.-Prex, Cossonay, l’Isle, Mont-la-Ville et encore Romainmôtier.
Sur les plans économique et culturel, les Huguenots ont beaucoup apporté à notre pays. C’est en grande partie grâce au savoir-faire de ces élites que la Suisse est prospère. A Morges, on peut citer Nelty de Beausobre, qui a légué de nombreux terrains à la commune. A Aubonne, c’est le baron Jean-Baptiste Tavernier qui a donné son visage actuel au Château, inspiré par ses séjours en Orient. Le lieutenant général Charles de Chandieu, ayant vécu en pays de Vaud, a donné son nom au château de l’Isle. D’autre part, on trouve les familles Audemars et Lecoultre, qui se sont installées à la Vallée de Joux, et dont le nom est associé à l’horlogerie haut de gamme.
Il s’agit maintenant pour l’association vaudoise de mettre en valeur cet itinéraire et d’entretenir le balisage. Au vu du nombre de personnes impliquées dans ce projet, les Huguenots ne sont pas près de tomber dans l’oubli. Des informations détaillées figurent sur le site Internet et dans deux livres où les cartes s’enrichissent de textes bien fournis.

Lien: Le Sentier des Huguenots

 

La solitude

Selon les psychologues, la solitude résulte du fossé existant entre la situation actuelle et celle à laquelle on aspire. Ce sentiment devrait nous pousser à agir pour améliorer la situation. Les circonstances dans lesquelles les personnes se sentent seules peuvent être très différents. Certaines n’ont besoin que de deux ou trois amis proches, tandis que d’autres doivent s’entourer de beaucoup de monde pour se sentir bien. 

La solitude devient néfaste dès qu’elle s’installe durablement. Elle est alors source de stress pour le corps et l’esprit et peut engendrer des maladies. Les facteurs les plus divers sont la séparation, la perte d’un emploi, le décès d’un proche ou encore une situation financière précaire. Les personnes atteintes de maladies et qui ne sont plus mobiles peuvent se replier sur elles-mêmes et s’isoler. D’autre part, certains traits de caractère comme l’insécurité ou la timidité peuvent favoriser la solitude. 
Dès lors, il faut d’abord prendre conscience de cette solitude. Ensuite, aller à la rencontre des autres, commencer à créer de nouveaux contacts. Dans ce cas, il peut être bénéfique de se faire aider par un spécialiste afin d’aller vers l’autre. 
Il est possible de participer à des cours et fréquenter des associations qui favorisent les rencontres ou de parler de sa vie et de ses expériences dans des cafés-récits, www.cafe-recits.ch
La Main Tendue www.143.ch est à disposition de tous ceux qui ont besoin de parler à quelqu’un.
Pro Senectute propose des chaînes téléphoniques pour les personnes âgées désirant avoir plus de contacts www.prosenectute.ch

Lien: Pro Senectute

 

La Suisse est en voie de doper le recyclage du PET

Parfois le PET ne peut pas être récolté ou trié et doit être brûlé. Mais c’est peut-être bientôt fini, la start-up DePoly, a développé une technologie qui permet de traiter à température ambiante ce matériau, même lorsqu’il est étroitement lié avec d’autres fibres ou souillé. C’est-à-dire que le PET qui était jusqu’ici brûlé pourra être pris en charge.

Comme le processus ne nécessite pas de chauffage, il permet de garder intacts d’autres composés, comme le coton, qui serait mélangé avec du PET dans des habits par exemple. Une levée de fonds vient d’être faite : 12,3 millions de francs ont été récoltés et ce sont bientôt 500 tonnes par an de PET qui pourront être recyclées dans une usine en Valais.

L’association PET-Recycling Suisse, qui gère le recyclage dans tout le pays, salue et soutient la démarche. La possibilité de recycler des produits qui devaient jusqu'à présent être incinérés est une chance. Le PET ne se trouve pas que dans les 45’000 tonnes de bouteilles produites en Suisse chaque année. Il y en a notamment beaucoup dans les textiles, et c’est là que l’invention a du sens.

La Suisse sera encore plus à la pointe en matière de recyclage. Aujourd’hui, environ 82% des bouteilles en PET sont recyclées (moins de 50% à l’échelle mondiale). Les bouteilles restantes, qui ne sont pas collectées séparément, sont jetées soit dans les ordures ménagères, dans les poubelles publiques, dans des collectes mixtes de matières plastiques et ne peuvent malheureusement pas être recyclées. Sur ce point, les scientifiques n’y peuvent rien : c’est aux Suisses de se discipliner et de ramener le PET dans l’un des 67’000 points de collecte dans le pays.

 

Vendre en viager

Il se trouve régulièrement des gens, souvent d’un certain âge et sans héritier direct, propriétaires de leur logement et qui préfèreraient avoir un peu moins de fortune dans la pierre et un peu plus de liquidités.

Pour ces gens, la loi propose différentes solutions qui comprennent toutes une vente ferme doublée d’un droit d’habitation, en faveur du vendeur et de son conjoint, puis un paiement. Celui-ci est divisé d’une part par le montant payé à la signature (le bouquet) et d’autre part, par des rentes qui peuvent être à vie ou d’une durée limitée.

En garantie du paiement de la rente, les parties constituent un droit de réméré en faveur du vendeur, de telle sorte que si l’acheteur ne paie plus la rente le vendeur puisse récupérer son bien.

Il n’y a pas nécessairement de bouquet, ni forcément de rentes. On peut avoir l’un sans l’autre. Pour convenir des modalités de paiement, les parties s’entendent sur la valeur vénale de l’objet puis répartissent ce montant selon les besoins en liquidités du vendeur et les capacités de l’acheteur.

Pour en savoir plus et bénéficier d’un premier conseil il est indispensable de contacter un notaire.

 

Bouteilles en PET

En Suisse, les bouteilles en PET font partie des emballages de boissons les plus appréciés car elles sont maniables, légères et ne se cassent pas. Le retour des bouteilles est lui aussi une réussite puisque 82 % des bouteilles en PET usagées finissent dans les conteneurs de collecte. Ensuite, elles sont soigneusement triées et nettoyées plusieurs fois avant d’être réduites en paillettes, appelées flakes. Afin de réemployer le PET pour un usage alimentaire, les flakes doivent être une nouvelle fois lavées, fondues sous forme de granulés puis chauffées plusieurs heures. Tout ceci pour répondre aux exigences strictes de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et peut porter la désignation « rPET » pour « PET recyclé ».

Le passage au 100% rPET a demandé du temps et de l’argent. Plusieurs mois d’analyses et de tests sur la qualité des matériaux ont été menés, ainsi que sur le traitement des préformes et le déroulement des processus. L’utilisation de bouteilles composées entièrement de matériaux recyclés rend les emballages pus écologiques. Ces démarches s’inscrivent dans la vision globale « Un monde sans déchets » avec pour objectif de collecter une bouteille pour chaque vendue. La Suisse continue de cheminer vers l’objectif ambitieux de zéro émission d’ici à 2040, avec des consommateurs très sensibles à la question du climat.

 

La noix vaudoise

Ce savoureux fruit à coque longtemps oublié reprend ses droits dans le canton. Notamment dans la région de Cottens et Bussy-Chardonney, la noix fait son retour depuis une dizaine d’années. Il s’agit bien d’un retour car les noyers ont depuis bien longtemps planté leurs racines au pied du Jura. Des écrits datant de 1598 attestent que de l’huile de noix était déjà produite au moulin de Sévery. A relever que l’huile de noix obtenue actuellement dans ce moulin est labellisée, avec une appellation d’origine protégée (AOP) depuis 2020.

A l’époque, les noyers étaient souvent plantés à l’arrière des fermes, à la naissance de chaque garçon, laissant ainsi entendre que l’exploitation familiale allait perdurer. Malheureusement, le gel meurtrier de 1956 a décimé presque tous ces arbres. Mais, depuis 2010, grâce à un programme favorisant la biodiversité, ils ont retrouvé leur place sur la Côte. Par la suite, des parcelles de production ont suivi et quelque 120 hectares de noyeraies ont été plantés partout dans tout le canton. Au pied du Jura, la moyenne altitude leur convient bien et leur irrigation n’est pas indispensable, même en cas de sécheresse.

Dès lors, en huile ou en noix, ce fruit connaît un essor certain dans la région. Ce qui est intéressant, c’est son goût si particulier, dont sont friands boulangers, chocolatiers et pâtissiers. Mais aussi ses propriétés diététiques, sa richesse en acide gras insaturés.

 

Sans sucres ajoutés, mais plein d’édulcorants

Les produits « sans sucres ajoutés » semblent plus sains et leur goût plus authentique, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Dans les faits, beaucoup réservent de mauvaises surprises, à commencer par la présence d’édulcorants, alors que la loi suisse paraît l’interdire (mais ce n’est pas très clairement défini).

On trouve dans les rayons des supermarchés des chocolats, des müeslis, du ketchup, des barres protéinées, des petits-beurre ou encore des haricots en boîte « sans sucres ajoutés », mais adoucis avec ces édulcorants.

Si l’on recherche des saveurs plus authentiques, c’est raté car les édulcorants apportent un goût sucré proche des produits classiques. Selon certaines études, les personnes qui consomment régulièrement des produits édulcorés auraient tendance à manger davantage. Lorsqu’on a envie de sucre, la consommation d’aliments contenant des édulcorants ne supprime pas ce désir et la faim demeure. Ils contribuent à maintenir notre attirance pour le goût sucré, alors qu’il faudrait s’en déshabituer pour manger plus sainement.

Les études récentes vont de plus en plus dans le sens d’une confirmation des effets négatifs de ces édulcorants sur la santé. Alors, face aux doutes, il est recommandé d’en consommer le moins souvent possible et avec modération. De plus, les grands distributeurs profitent de l’allégation « sans sucres ajoutés » pour augmenter les prix.

 

Appellations AOP ou IGP

Les appellations AOP et IGP sont des outils juridiques, introduits en Suisse en 1997, et qui permettent de protéger le nom d’une spécialité traditionnelle contre les copies. Lorsque la dénomination est protégée, son utilisation est réservée aux producteurs de l’aire géographique définie, qui doivent respecter un cahier des charges précis. La Suisse compte à ce jour 25 AOP et 16 IGP.

AOP = Appellation d’Origine Protégée.

Dans ce cas, la spécialité doit trouver son origine dans la région et y être élaborée dans sa totalité, de la production de la matière première à la réalisation finale. Il faut que la typicité du produit soit étroitement liée à son origine géographique par le biais de facteurs naturels (climat, sol, etc.) et par le savoir-faire humain et local.

Exemple : le vacherin Mont-d’Or AOP doit entièrement provenir de son ère d’origine, limitée à la vallée de Joux et au pied du Jura vaudois. Cela inclut également l’alimentation des vaches, le lait ainsi que les épicéas des sangles cerclant les vacherins.

IGP = Indication Géographique Protégée.

Ici, la spécialité est aussi originaire de la région, mais seule une étape de sa fabrication doit obligatoirement y être réalisée. Le lien au terroir est moins fort, il vient surtout du produit fini, moins de la matière première, mais demeurent des produits totalement suisses.

Exemple : la Longeole IGP, élaborée dans le canton de Genève, selon une recette et un savoir-faire spécifique, mais fabriquée avec la viande de porc qui peut provenir de toute la Suisse.

Exception : la viande des Grisons. Dans ce cas, la salaison, le séchage et le pressage doivent se faire dans le canton, mais le bœuf peut venir d’autres pays.

Lien: Appellations AOP ou IGP

 

Le moustique-tigre «pas invité à l’apéro».

Le moustique-tigre, insecte gênant et transmetteur de maladies, représente à terme un risque sanitaire. Pour freiner son installation, les autorités vaudoises ont lancé une campagne de prévention : «ne l’invitons pas à l’apéro».

L’arrivée du moustique-tigre est liée à la hausse des températures, ce qui facilite sa nidification. Venu du sud, il est déjà largement présent dans les pays voisins. En Suisse, il est installé au Tessin et a été récemment identifié à Monthey (VS) et à Genève.
S’agissant d’un insecte extrêmement désagréable, capable de piquer en plein jour, en nuées et plusieurs fois la même personne, mais aussi d’un vecteur potentiel de maladies tropicales telles que la dengue, la maladie à virus zika et le chikungunya, son installation doit être freinée.
Le canton lance un programme de prévention en collaboration avec les communes et en appelle à la mobilisation citoyenne. Le public est ainsi appelé à rendre difficile l’installation de l’insecte par le biais de trois messages : supprimer ses gîtes, c’est-à-dire veiller à vider les petites collections d’eau, savoir reconnaître l’animal et le dénoncer sur le site www.moustiques-suisse.ch avec une photo de bonne qualité.
La lutte à l’échelle cantonale est utile et efficace. Elle se base sur l’une des caractéristiques de cet envahisseur : son très petit périmètre de vol qui limite son extension. Elle est d’autant plus importante qu’une fois installé, le moustique tigre est tenace : ses œufs sont capables de survivre à des mois de froid et de sécheresse.
La campagne est portée par un visuel humoristique, dont le personnage sera décliné tout l’été sur les réseaux sociaux et le site du canton.

Lien: Moustique tigre

 

Développer l’économie circulaire en Suisse

Le Conseil national a adopté cette initiative parlementaire, 10 ans après l’initiative populaire “Économie verte” déposée par les Verts en 2012 et rejetée par le parlement à l’époque.

Le marché de la réparabilité doit se développer. Prolonger la durée de vie des objets passe par leur conception et leur réparabilité, ainsi que par l’information. Le Conseil fédéral a la possibilité d’exiger un indice de réparabilité qui permet de savoir ce qui est réparable ou pas. C’est aussi un argument d’achat pour celles et ceux qui veulent participer au mouvement.

Alors que notre pays n’est circulaire qu’à 6.9% selon le Swiss Circularity Gap Report 2023, soit en dessous de la moyenne mondiale, la révision de la loi sur la protection de l’environnement (LPE) intégrera les principes de la préservation des ressources avec des exigences claires pouvant être imposées par le Conseil fédéral.
La FRC lancera d’ailleurs le réseau romand des “Repair Cafés” à l’EPFL, 10 ans après le 1er « Repair Café ». Concernant les objets à usage unique, leur hiérarchisation devrait être plus claire dans la loi, et pour les emballages, le Conseil fédéral devra utiliser sa compétence pour les interdire. Le travail, avec la coalition “Longue vie à nos objets” pour boucler et ralentir le cycle des matières en Suisse et pour que celle-ci devienne ambitieuse en matière d’économie circulaire, va donc se poursuivre.

Lien: Repair Café à Lausanne

 

La Bonne Combine

La Commission européenne a publié, en mars 2023, une proposition sur le droit à la réparation. Elle vise principalement à réduire le remplacement des produits, dans le cadre de la garantie légale, en exigeant des vendeurs qu'ils réparent les produits défectueux lorsque le coût est inférieur ou égal à celui du remplacement. Les fabricants sont également tenus de proposer des options de réparation en dehors de la garantie, mais cela ne s'applique qu'à un nombre limité de produits.
Malgré un manque d'ambition, ce serait déjà une grande avancée pour les clients de La Bonne Combine car, pour l'instant en Suisse, les fabricants et les importateurs ne sont soumis à aucune obligation légale concernant le droit à la réparation.
La Bonne Combine est une PME fondée en 1980 sur des valeurs de durabilité, d'anti-gaspillage et de préservation des ressources naturelles. Elle est également connue sous le titre officiel de "RDS Technique et conseil en environnement SA"​.

La Bonne combine propose des réparations en tout genre (bicyclette, petit et gros électroménager, électronique), la promotion du concept de durabilité, de l'énergie solaire et autres énergies renouvelables et, de manière générale, de tout ce qui peut concourir à la protection de l'environnement. Alors, quand en Suisse ?

Lien: La Bonne Combine à Prilly

 

La production viticole vaudoise

Avec douze lieux de production, la région de la Côte est un acteur majeur de la viticulture romande. Son incontournable Chasselas et ses spécialités, telles que le Chardonnay, le Pinot Gris, le Doral ou le Sauvignon Blanc sont en tête des régions à vins blancs. Côté vins rouges, la contrée se différencie avec ses cépages indigènes que sont le Gamaret et le Garanoir. Cependant, malgré l’excellence de toutes ces productions, la région de La Côte n’a pas de lieu d’accueil pour les consommateurs toujours plus attentifs et exigeants.

Alors, bonne nouvelle, la Maison des vins de La Côte verra bientôt le jour à Mont-sur-Rolle. Sa vocation première sera de mettre en lumière et de pérenniser le savoir-faire de quelque 130 vignerons, et de présenter au public la plus grande collection de vins de La Côte. Cela représente la production viticole de ses douze lieux de production d’appellation AOC. La commune de Mont-sur-Rolle a mis à disposition un terrain pour l’implantation de cet écrin discret, avec vue sur les vignes. Elle pourra recevoir de grands groupes, ainsi que des particuliers qui n’ont pas envie de se rendre dans plusieurs caves, afin de bénéficier d’un site dédié.

La Maison des vins de La Côte a pour vocation de générer une dynamique oenotouristique avec les autres acteurs du terroir, afin de faire rayonner les productions locales.

 

Utiiser le tapis de marche

En raison du risque de chute et de l’impact important sur les tendons et les ligaments, les spécialistes déconseillent aux ainés sportifs amateurs d’utiliser un tapis de marche. Ces engins font partie de l’équipement classique des fitness et il en existe de nombreux modèles pour les particuliers. Les experts se montrent critiques à l’égard de cet appareil qui présente plusieurs inconvénients. Le choix du modèle doit faire l’objet d’une grande attention.

Pour commencer, sa surface est plus molle que le sol, le pied reste donc plus longtemps sur le tapis que dans le terrain. Donc, la force pour se propulser doit être plus importante, ce qui provoque des contraintes sur les muscles et les articulations. Des études approfondies ont montré que l’angle de pose du pied était différent sur le tapis, donc également pour le genou. De plus, certains muscles sollicités sur le terrain inégal sont négligés sur le tapis. De leur côté, les hanches bougent moins, donc le risque de déséquilibre et de chute n’est pas à négliger. Les seniors et personnes avec des réflexes altérés sont les plus vulnérables.

Un autre facteur de risque est la monotonie, qui rend inattentif et augmente la possibilité de trébucher. De plus, contrairement à l’extérieur il n’y a pas de vent opposé pour rafraîchir et le corps ne peut pas produire de vitamine D, vu le manque de soleil sur la peau.

Les spécialistes estiment que le tapis convient aux personnes qui ont du mal à marcher sur le terrain ou aux personnes qui se remettent d’une blessure. Mais pour les autres sportifs, même en hiver, il est conseillé de marcher à l’extérieur aussi souvent que possible. C’est sain, ça détend et stimule les sens.

 

Les cookies informatiques

Conçus à l’origine pour faciliter la navigation sur internet, les cookies sont utilisés à des fins commerciales ou d’investigation. Le cookie interne est un petit fichier de données déposé sur un ordinateur par un serveur lors d’une navigation sur le web. Il permet, par exemple, d’enregistrer le contenu du panier lors d’un achat ou encore de se souvenir de la langue du site visité, pour ne plus la demander à l’avenir. Mais, par la suite, les cookies tiers ont été utilisés pour enregistrer les données de navigation de l’utilisateur, pour créer un profil détaillé de ce qu’il consulte.

Ainsi donc, lorsque l’utilisateur visite un site, des cookies vont être envoyés sur son ordinateur. Ceci afin de l’identifier lors d’une autre même visite, ou sur d’autres sites gérés par le même serveur. Ces cookies pouvant être présents sur plusieurs sites, ils permettent de suivre la navigation d’un utilisateur, dans le but de récolter des informations. Ces dernières seront ensuite exploitées par des régies publicitaires pour proposer des articles personnalisés. 
De nos jours, dans le monde numérique, la publicité en ligne représente un enjeu majeur. Elle peut être choisie en fonction des caractéristiques que l’utilisateur a lui-même fournies en s’inscrivant sur une plateforme. Afin d’être rentable, la publicité doit être ciblée.
Depuis l’application du Règlement général sur la protection des données, l’utilisateur est invité à donner son consentement sur les différents types de cookies utilisés. Cependant, il semblerait que l’utilisation de cookies tiers soit prochainement supprimée sur certains navigateurs. Néanmoins, la fin de la publicité ciblée n’est pas annoncée.

 

Pour mener une vie heureuse

Dans le cadre d’une vaste étude de Harvard sur le bonheur, qui dure depuis 80 ans, des personnes et leurs familles sont observées et interrogées sur leur niveau de bonheur. Le résultat montre que les personnes les plus heureuses prennent le temps de rendre hommage aux personnes qu’elles aiment.

« Le bonheur, c’est un bon compte en banque, une bonne cuisinière et une bonne digestion », disait Jean-Jacques Rousseau. Il n’a certainement pas tort. Mais la science dit autre chose : plus que la richesse, les voyages ou l’intelligence, c’est la solidité de nos liens sociaux qui déterminerait si nous nous sentons épanouis.

Ainsi, les bonnes relations nous rendraient plus heureux, en meilleure santé et nous permettraient de vivre plus longtemps. Cela vaudrait pour toute la durée de la vie, pour toutes les cultures et toutes les couches sociales.

Certes, il est important d’avoir de vrais amis qu’on peut appeler au milieu de la nuit pour leur parler d’un problème, mais des relations sans importance auraient elles aussi une valeur non négligeable. Une petite conversation avec le facteur, la caissière du supermarché ou un compliment sur le chien d’un inconnu sont des relations les plus négligées, mais qui conduisent à un certain bien-être. Statistiquement le rejet de ce genre de conversation serait beaucoup plus rare que la bonne surprise qu’il suscite.

Le temps passe à une vitesse folle, un sentiment bien connu et qui s’accentue avec les années. Pour ne pas désespérer, la plupart se consolent en se disant que les choses seront différentes un jour, que nous aurons plus de temps à disposition dans un avenir proche pour rendre visite à des parents. Seulement voilà, ce moment n’arrive jamais, sauf si l’on prend le téléphone et que l’on met les choses au point. Maintenant, pas demain.

 

Un assistant vocal

Les enceintes intelligentes sont de plus en plus présentes dans nos logements. Vu l’essor des objets connectés qui se multiplient, un prochain boom est prévisible. Mais, avant d’engager un domestique technologique à la maison, il y a quelques précautions à prendre.

L’assistant vocal est un peu le domestique du 21ème siècle qui obéit à la voix. Déjà présentes sur la plupart de nos smartphones, ces intelligences existent sous la forme de petites enceintes. Leur but est de faciliter notre quotidien et de contrôler les objets connectés. Cela passe par l’éclairage, le chauffage, la climatisation ou encore les stores. Ils sont capables de lancer une playlist musicale, une série à la TV ou de donner les prévisions du temps ainsi que les conditions du trafic. Pour les seniors, dont les facultés physiques diminuent, c’est un bon soutien et, en plus, il est possible de demander d’envoyer des messages à des proches.

Avant d’activer l’enceinte intelligente, il faut être connecté au réseau internet via Wi-Fi ou Bluetooth, puis s’adresser à elle en utilisant un mot clé. Grâce à son microphone intégré, le dispositif va capter et retranscrire la voix de l’utilisateur. L’algorithme va ensuite traduire les mots avant de formuler une réponse en répétant une partie de la demande.

Il existe de nombreux modèles d’enceintes qui varient en termes de taille, d’options et de prix. Il est donc important de connaitre ses besoins pour faire le bon choix. Mais attention, comme elles sont connectées à Internet, elles peuvent être la cible d’attaques informatiques. Par mesure de sécurité il faut régulièrement mettre à jour le logiciel de l’enceinte.

 

Horloge de l’apocalypse

L’horloge de l’apocalypse est un symbole qui mesure à quel point nous nous rapprochons d’une destruction du monde, avec les technologies dangereuses que nous avons nous-même crées. Chaque année, un groupe de scientifiques fixe la nouvelle heure et, pour 2023, ils nous mettent en garde. L’horloge de l’apocalypse se rapproche encore un peu plus de minuit, l’heure de la fin du monde.

Crée après la seconde guerre mondiale, l’horloge indiquait minuit moins 7 minutes.

En 1991, à la fin de la guerre froide, elle avait reculé jusqu’à 23 h 43.

En 1953, ainsi qu’en 2018 et 2019, elle affichait 23 h 58.

Depuis 2020, l’horloge était à 100 secondes de minuit.

Face aux nombreuses menaces, les scientifiques ont encore avancé leurs funestes aiguilles, lesquelles mesurent l’imminence d’une catastrophe planétaire.

Aujourd’hui, il est minuit moins 90 secondes !

C’est le record depuis sa création. Jamais l’horloge n’a été aussi près de minuit, l’heure fatidique que les scientifiques espèrent ne jamais voir atteindre, et nous non plus.

Pour en arriver là, les scientifiques du monde entier ne prennent pas leurs décisions à la légère. Ils sont exhortés par les gouvernements à examiner tous les canaux de dialogue, avant de faire le maximum pour ne pas avancer l’heure. Ils ont tenu compte des menaces représentées par la crise climatique, les guerres, mais aussi la désinformation, les technologies de surveillance et tout ce qui représente la réalité de notre époque de dangers sans précédents. Le communiqué du groupe d’experts est disponible en plusieurs langues.

Lien: Horloge de l'apocalypse

 

Payer avec Twint

L’application Twint installée sur un smartphone est simple d’utilisation et très pratique. Elle permet de transférer de l’argent, payer ses achats, son parking, faire un don à une œuvre de bienfaisance, commander de la nourriture ou verser une somme à une personne qui dispose d’un compte Twint. Il suffit de scanner le code QR d’un bulletin de versement, d’une borne de stationnement, de saisir le code numérique ou le numéro de téléphone de son correspondant puis de déclencher le paiement. L’argent est directement débité comme lors d’un paiement avec une carte de crédit.

Mais attention, il y a aussi des inconvénients. Il vaut mieux contrôler deux fois les informations transmises à Twint. Des erreurs peuvent se produire, avec des conséquences plus que désagréables, car souvent l’argent est perdu.

Par exemple lors d’une tentative de paiement auprès d’un restaurateur, c’est après deux interruptions du processus que la transaction a été prise en compte. Or, après contrôle, il s’est avéré que le prix avait été débité trois fois.

Une erreur lors de l’enregistrement de la place de parc ou du numéro d’immatriculation de la voiture peuvent causer bien des ennuis à l’automobiliste. Des tracas également pour le remboursement à un utilisateur qui avait acheté des billets pour un spectacle, annulé par la suite. 

Alors, en cas d’erreur lors du paiement avec Twint, le payeur doit demander le remboursement au commerçant auquel il a versé l’argent. S’il ne réagit pas ou refuse, il convient de prendre contact avec l’émetteur de l’application Twint, par son Service clientèle. Enfin, lorsque ni le commerçant ni la banque Twint ne remboursent, la démarche consiste à intenter une action en justice contre le destinataire du paiement et non contre Twint.

 

Un assistant vocal

Les enceintes intelligentes sont de plus en plus présentes dans nos logements. Vu l’essor des objets connectés qui se multiplient, un prochain boom est prévisible. Mais, avant d’engager un domestique technologique à la maison, il y a quelques précautions à prendre.

L’assistant vocal est un peu le domestique du 21ème siècle qui obéit à la voix. Déjà présentes sur la plupart de nos smartphones, ces intelligences existent sous la forme de petites enceintes. Leur but est de faciliter notre quotidien et de contrôler les objets connectés. Cela passe par l’éclairage, le chauffage, la climatisation ou encore les stores. Ils sont capables de lancer une playlist musicale, une série à la TV ou de donner les prévisions du temps ainsi que les conditions du trafic. Pour les seniors, dont les facultés physiques diminuent, c’est un bon soutien et, en plus, il est possible de demander d’envoyer des messages à des proches.
Avant d’activer l’enceinte intelligente, il faut être connecté au réseau internet via Wi-Fi ou Bluetooth, puis s’adresser à elle en utilisant un mot clé. Grâce à son microphone intégré, le dispositif va capter et retranscrire la voix de l’utilisateur. L’algorithme va ensuite traduire les mots avant de formuler une réponse en répétant une partie de la demande.
Il existe de nombreux modèles d’enceintes qui varient en termes de taille, d’options et de prix. Il est donc important de connaitre ses besoins pour faire le bon choix. Mais attention, comme elles sont connectées à Internet, elles peuvent être la cible d’attaques informatiques. Par mesure de sécurité il faut régulièrement mettre à jour le logiciel de l’enceinte.

 

Le tofu

A base de soja, le tofu aussi appelé « serré aux fèves » est originaire d’Asie, où il est une composante du repas à part entière. Sa production ressemble à celle du fromage mais, au lieu du lait, on utilise donc du soja. On le fait coaguler avec des sels minéraux, afin de produire des flocons. Ceux-ci sont ensuite pressés pour obtenir des blocs, que l’on peut transformer immédiatement car il n’a pas besoin de mûrir.

Le tofu n’est pas un substitut de viande et il n’a jamais prétendu l’être. Souvent décrit comme un plat fade et sans saveur, le tofu a en réalité un goût discret caractéristique qui se marie avec presque tout. Il s’utilise de plusieurs façons : en pâtisserie, dans les sauces, dans la soupe, en garniture sur du pain ou en en-cas croustillant. C’est justement sa douceur qui constitue une base pour faire toutes sortes d’expériences gustatives imaginables. Il s’accorde avec tous les aliments, les épices et les arômes les plus variés et peut aussi être l’élément principal d’un plat. Il est possible de l’accompagner de viande ou de poisson et, dans ce cas, évidemment il ne figurera pas au menu végan.

Le tofu nature convient à toutes sortes de cuissons. On peut donc le rôtir, le cuire à la vapeur, le braiser, le cuire au four ou le griller. Il peut être utilisé pour agrémenter une soupe, une salade ou des œufs brouillés.

 

J’ai froid aux pieds

Dès que les températures baissent, la circulation sanguine est perturbée et le risque de refroidissement augmente rapidement. En hiver, le corps a pour mission de protéger tous les organes importants placés dans le tronc. Lorsque la température baisse, la chaleur est automatiquement redirigée vers le centre de notre organisme. Aussi, nos extrémités sont moins irriguées et deviennent plus froides.

Les personnes qui brûlent le moins de calories produisent aussi moins de chaleur et ont donc plus rapidement froid aux orteils. Pour éviter cette situation, il faut stimuler la circulation sanguine, en bougeant. Que l’on soit à l’extérieur ou à la maison, les orteils gelés devraient se réchauffer en courant quelques instants, même sur place. Il faut porter de bonnes chaussures, car trop étroites elles compriment les vaisseaux et compliquent la circulation. De bonnes chaussettes respirantes en coton empêchent la transpiration et évitent l’humidité qui refroidit la peau.

Avec un bain de pied bon chaud, il est aussi possible de combattre l’arrivée d’un rhume, car dans ce cas les voies respiratoires supérieures, reliées à la gorge, au pharynx et au nez par des terminaisons nerveuses, vont mieux.

Cependant, il n’est pas normal d’avoir froid aux pieds toute l’année. Ceci peut indiquer une pression artérielle trop basse ou une autre maladie artérielle.

Pour se réchauffer, une bonne infusion de thym ou de romarin revigore de l’intérieur. Les plats au piment, au poivre ou au gingembre ont le même effet. Les substances piquantes sont anti-inflammatoires et renforcent le système immunitaire, ce qui est bénéfique en hiver.

 

Un petit peu de sport

La majorité des gens n’aiment pas bouger ou le font rarement, prétextant un manque de temps. Il faut donc trouver une astuce pour qu’ils pratiquent un sport. Si l’on peut prouver qu’il est possible d’améliorer nettement sa santé en faisant peu d’exercice par jour, on dispose d’un levier.

Des études ont cherché à savoir quelle était la plus courte durée d’un exercice qui déclenche un stimulus dans le corps. Il a fallu déterminer ce que déclenchent les sprints dans les escaliers ou le jogging sur place, et ce qui se passe lorsque des gens font de l’exercice intense pendant vingt ou trente secondes, plusieurs fois par jour. Le but était d’intégrer de tels mouvements dans le quotidien.

Il s’est avéré que les mouvements plus intenses activent certaines protéines moléculaires qui transforment les cellules plus intensément que les mouvements plus légers. Car même des stimuli courts et intenses modifient des marqueurs physiologiques et entraînent des réactions étonnantes dans le corps.

De manière plus concrète, la marche rapide est facile, du moins pour une personne en forme. Une personne qui ne l’est pas, marche, ce qui lui permet de s’entraîner de manière décontractée et d’intensifier l’entraînement en intégrant une montée, par exemple. Pour le rendre encore plus adapté à la vie quotidienne : portez les sacs de courses remplis jusqu’à la voiture au lieu de les apporter dans le caddie.

Si l’on veut être en bonne santé, il faut être actif tous les jours, sous une forme ou une autre. Et pour contrer à nouveau les idées reçues : être actif peut signifier creuser les plates-bandes de fleurs dans le jardin. La danse amateur est aussi une forme d’activité physique et si vous allez au cinéma, vous pouvez descendre un ou deux arrêts plus tôt que d’habitude et marcher de temps en temps plus rapidement pendant environ une minute, puis à nouveau plus lentement. Autres exemples simples : utiliser les escaliers au lieu de l’ascenseur, passer l’aspirateur, en veillant à passer sous toutes les chaises, ce qui force à se baisser en conséquence.

Non seulement il n’y a pas de risque à sortir de temps en temps de sa zone de confort, cela fait du bien, même aux personnes en bonne santé. Dans l’idéal, s’essouffler un peu chaque jour, aura des effets positifs considérables sur la santé. C’est pourquoi disons simplement que si nous avons peu de temps, varions les plaisirs en essayant de faire un peu plus d’exercice.

 

Rachat - Directives des caisses de pension

Le rachat d’années auprès d’une caisse de pension est immédiatement déductible du revenu. Mais attention, sauf si un retrait est effectué moins de trois ans plus tard.

Ce délai s’applique si l’on se met à son compte, si l’on finance son propre domicile, si l’on émigre à l’étranger ou si l’on prend une retraite anticipée. 
Pour le Tribunal fédéral, le motif du retrait du capital de prévoyance ne joue aucun rôle mais considère que cela revient à de l’évasion fiscale
Il est précisé que tout retrait de capital avant le délai de trois ans est abusif et tout versement effectué pendant cette période ne peut faire l’objet d’une déduction dans la déclaration fiscale. De plus, il n’est pas nécessaire de vérifier si l’intention était d’éluder l’impôt ou non.
Exceptionnellement, le délai de blocage de trois ans ne s’applique pas lorsque le rachat sert à financer une rente transitoire ou à combler une lacune de prévoyance après un divorce. Mais les administrations fiscales et le Tribunal fédéral examinent au cas par cas l’éventualité d’une évasion fiscale.
Pour la CPEV, les articles 16 et suivants du Règlement des prestations fournissent tous les renseignements nécessaires.

 

En 2023, la rente AVS augmente

Dans sa séance du 12 octobre 2022, le Conseil fédéral a décidé d’augmenter les rentes AVS/AI de 2,5 % dès le 1er janvier 2023. Il s’agit ainsi de les adapter à l’évolution actuelle des prix et à l’indice mixte légal du coût de la vie, comme le prescrit la loi sur l’AVS. Pour prendre sa décision, il s’appuie sur la moyenne arithmétique de l’indice des salaires et des prix et prend en compte la recommandation de la Commission fédérale AVS/AI. Cette année, un renchérissement de 3% et une augmentation des salaires de 2% sont attendus. L’indice mixte est alors de 2,5% qui justifie des augmentations de rentes.

La rente minimale passera de 1'195 fr. à 1'225 fr. par mois et celle maximale de 2'390 fr. à 2'450 fr. Les montants de l’allocation pour perte de gain seront également adaptés. La cotisation minimale annuelle pour les personnes sans activité lucrative s’élèvera à 514 fr. Cette évolution se répercute sur la prévoyance professionnelle obligatoire, avec un seuil d’entrée dans le 2ème pilier fixé à 22'050 fr. La déduction fiscale maximale du 3ème pilier lié 3a passera à 7'056 fr. Les indépendants qui n’ont pas de 2ème pilier pourront verser jusqu’à 35'280 fr. dans leur cagnotte.
Annuellement, les prestations complémentaires et transitoires, destinées à couvrir les besoins vitaux, passeront à 20'100 fr. pour les personnes seules et de 29'415 fr. à 30'150 fr. pour les couples.

Lien: Augmentation rente AVS

 

Le nouveau droit des successions en 2023

Si vous avez déjà réglé votre succession par contrat, pour laisser un héritage à vos enfants, vous devriez en revoir le contenu. En effet, le 1er janvier 2023 entrera en vigueur un nouveau droit successoral.

Ce qui va changer : les réserves héréditaires, qui définissent comment la fortune comprise dans un testament sera répartie entre les différentes personnes de la famille, disparaissent. Désormais, seuls les descendants propres et les conjoints ont droit à une part minimale de l'héritage.

Le principe de la loi est simple : la distribution des biens se fait d’abord aux parents les plus proches. Les plus éloignés n’entrent en ligne de compte que si les plus proches ne sont plus en vie. Le droit suisse a choisi le système des trois parentèles.

La première est formée des descendants du défunt : ses enfants, si ceux-ci sont décèdes : ses petits-enfants, voire ses arrière-petits enfants.

La deuxième remonte au père ou à la mère du défunt. Si ces derniers sont décédés, les frères et sœurs du défunt prennent leur place, à défaut, les neveux et nièces.

La troisième parentèle comprend les grands-parents du défunt et leurs descendants, à soir les oncles, tantes, cousins et cousines.

La part légale du conjoint dépend exclusivement de l’existence ou non d’autres héritiers. Le Code civil prévoit la répartition suivante : s’il y a des membres de la première parentèle, le conjoint reçoit la moitié de la succession et les descendant se partagent l’autre moitié.

Sans descendants, mais avec des membres de la deuxième parentèle, ceux-ci reçoivent un quart de la succession et le conjoint les trois autres quarts.

S’il n’y a que des parents de la troisième parentèle, le conjoint reçoit toute la succession.

Mais, avec ce système légal, les enfants d’un premier mariage sont défavorisés. La succession du géniteur défunt va pour moitié au nouveau conjoint, mais à son décès, ils n’ont aucun droit sur la succession.

L'héritage est toutefois adaptable : vous pouvez répartir au moins la moitié de votre succession comme vous le souhaitez. Si vous n'êtes pas marié et n'avez pas d'enfants, vous êtes entièrement libre.

Vérifiez si votre testament vous convient encore avec les nouvelles dispositions, si vous souhaitez le compléter ou en rédiger un nouveau. Dans tous les cas, vous devez le faire entièrement à la main, y apposer la date et la signature. Vous pouvez également révoquer tous les testaments précédents.

Lien: Nouveau droit successoral

 

Subsides pour assurance-maladie

En application de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), les habitantes et les habitants dont la situation financière le justifie peuvent bénéficier d’un subside cantonal. Il sert à subventionner une partie ou la totalité des primes d’assurance-maladie obligatoire, destinée aux soins de base. L’objectif est de limiter à 10 % du revenu déterminant la charge relative aux primes d’assurances maladie. Les coûts des assurances complémentaires (LCA) restent entièrement à la charge de la personne assurée.

Pour déposer une demande en ligne, avec un domicile à Lausanne :

www.lausanne.ch/sas

Autres résidents du Canton de Vaud :

prestations.vd.ch/pub/samoa/001489

Pour toutes informations utiles, demande de contact ou dépôt d’une demande :

Agence des Assurances sociales (AAS) de la région de domicile, avec les documents obligatoires.

Lien: Subside cantonal

 

Union de l’horlogerie et de la médecine

Cette union de l’horlogerie et de la médecine permet de protéger les cœurs de bébés nés avec certaines malformations sévères. Lorsqu’un nouveau-né est trop fragile pour supporter une opération à cœur ouvert, les chirurgiens placent une sorte de bande élastique autour de l’artère pulmonaire, celle qui amène le sang aux poumons. Le but est de protéger le cœur et les poumons jusqu’à ce que l’enfant soit prêt pour la chirurgie réparatrice.

L’enjeu est de régler très précisément le débit sanguin qui arrive dans les poumons de ces bébés. Pour les chirurgiens, il est difficile d’ajuster ce cerclage sous anesthésie générale, afin qu’il ne soit pas trop serré, ni pas assez. L’objectif de cette nouvelle technologie est d’insérer un dispositif qui se clippe sur l’artère pulmonaire, avec un moteur de montre qui permet de régler le débit sanguin à distance. Ce réglage est parfois critique pour le futur des bébés, alors pouvoir le faire sans réopérer est un énorme gain pour ces petits patients.
Le mécanisme d’horlogerie est fabriqué à La Chaux-de-Fonds et les prototypes ont été mis au point par des ingénieurs de la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud. Des chirurgiens cardiaques et des cardiologues de renom ont apporté leur soutien à ce projet.

 

Pour la bonne santé

En fixant des objectifs, certains professionnels de la santé nous aident à rester en bonne forme, mais prendre soin de sa santé devient un exercice toujours plus complexe. Nous recevons les conseils du médecin, du pharmacien, de l’assurance, des médias, le flux est incessant. Il faut adopter une alimentation équilibrée, faire du sport, ne pas fumer, ne pas boire d’alcool, éviter le stress et le surpoids. C’est encore pire si l’on consulte les sites Internet santé, les recommandations sont infinies, avec des conseils qui n’ont souvent aucune valeur scientifique.

Concernant la question de l’alimentation, bien se nourrir devrait être un plaisir. Alors, il faut adopter une alimentation équilibrée et variée, pas trop de sucre, de sel, de viande, cinq fruits et légumes par jour, acheter bio et local. Et les recommandations ne s’arrêtent pas là, il faut boire assez d’eau, pas trop d’alcool et bien sûr ne pas consommer de drogues. Il faut faire attention à son poids, pratiquer une activité physique régulière. Il est également important de bien dormir, de faire de la méditation ou du yoga.
Ceci est la théorie mais pour la pratique, c’est de plus en plus difficile. De plus, en suivant scrupuleusement ces recommandations, nous serons certainement en bonne santé physique, mais probablement un peu névrosé ou déprimé. En effet, il y manque ce qui fait le sel de la vie, la richesse de l’homme, c’est-à-dire un brin de folie, un peu d’irrationnel. Donc, il ne faut pas hésiter à l’occasion oser s’éloigner de toutes ces recommandations bien pensantes, et beaucoup rire lors d’un repas en famille ou avec des amis, accompagné d’un peu d’alcool et d’un bon dessert.

 

Vous prenez votre retraite

N’oubliez pas votre assurance-accidents.

Jusqu’à la retraite, les travailleurs sont obligatoirement assurés contre les accidents par leur employeur (assurance-accidents LAA).

Au terme de la vie professionnelle, il est important de ne pas oublier d’inclure le risque accidents dans l’assurance-maladie. Ainsi, la couverture d’assurance est garantie et l’assurance-maladie obligatoire (LAMal) couvre les frais médicaux en cas d’accident.

Par ailleurs, toute personne qui n’exerce pas d’activité lucrative, à savoir les femmes et hommes au foyer, les enfants et les étudiant-e-s, doivent également être couverts par l’assurance-maladie en cas d’accident.

 

Des anciens appareils ne fonctionneront bientôt plus

La 2G et la 3G seront bientôt désactivées. Certains GPS, systèmes d’appel d’urgence dans les ascenseurs et trackers doivent impérativement être mis à jour. Une ère technologique touche à sa fin : Sunrise va désactiver la deuxième génération de téléphonie mobile (2G) début 2023. Ses concurrents Swisscom et Salt ont déjà sauté le pas.

La 2G aura ainsi été utilisée pendant trente ans dans notre pays. Initialement, cette technologie avait été introduite dans toute la Suisse en 1993 par le prédécesseur de Swisscom, Telecom PTT. Grâce à ce nouveau réseau, il est devenu possible de téléphoner de manière mobile et d’envoyer des messages courts sous forme de SMS.
Le lancement commercial de la 3G en Suisse a eu lieu en 2004. Comme cette technologie a permis pour la première fois une connexion internet rapide via la téléphonie mobile, elle est considérée comme le précurseur de la percée des smartphones. 
Swisscom et Sunrise ont d’ores et déjà informé qu’ils allaient aussi désactiver la troisième génération de téléphonie mobile (3G). L’entreprise proche de l’État vise la fin de l’année 2025. Sunrise, en revanche, table sur la fin de l’année 2026. Salt n’a pas encore de plans concrets pour l’arrêt de la technologie 3G, toutefois, cela sera inévitable à moyen terme.
Swisscom estime à près d’un million le nombre d’appareils fonctionnant encore actuellement avec la 3G. Mais la grande majorité des clients et clientes de la téléphonie mobile ne remarqueront rien de cette coupure, car ils utilisent des smartphones qui supportent les réseaux plus rapides comme la 4G et la 5G.
Les automobilistes devraient se renseigner car certains anciens systèmes de navigation pour voitures fonctionnent également avec la 2G. Les balises de localisation bon marché venues d’Asie, également appelées trackers, sont aussi concernées par la problématique puisqu’elles se connectent à la 2G ou à la 3G. Placés dans la poche ou montés sur le vélo, ces appareils permettent de repérer les objets volés.
Les fabricants d’ascenseurs tout comme les clients et clientes ont été informés suffisamment tôt de la désactivation prévue de la 2G et de la 3G. De nombreux propriétaires d’immeubles auraient donc directement fait passer les systèmes de secours des ascenseurs à la 4G et auraient sauté la 3G. De son côté, la firme Sunrise rappelle qu’elle a soutenu le réseau 2G un an de plus que la concurrence. La clientèle aurait ainsi eu beaucoup plus de temps pour effectuer un changement.

 

Favoriser le dialogue entre les générations

L’Entraide Familiale Vaudoise, soutenue par la Loterie Romande, apporte conseils et appuis logistiques à ses 28 associations affiliées réparties dans le canton. Elles organisent plus de 150 services de proximité à base bénévole destinés aux familles qui viennent en aide aussi bien à des bébés, des adultes que des seniors.

Besoin d’une baby-sitter, d’un magasin de seconde main ou de la livraison d’un repas à domicile ? Le site de l’Entraide Familiale Vaudoise (EFV) propose certainement une solution sur www.efvaud.ch.
Conseils et appuis logistiques figurent donc au programme. Mais l’EFV s’est fixée en plus des objectifs jugés primordiaux à moyen et long terme comme une extension de ses prestations apportées directement ou indirectement à la population. Dans la ligne de mire, les changements opérés dans le paysage de l’enfance et les besoins toujours croissants des familles en matière de soutien des 3e et 4e âges, par exemple dans des ludothèques, des après-midi de jeux avec des enfants, des adultes et des seniors : des activités qui favorisent les liens entre les générations.
Reconnue d’utilité publique, l’EFV met à disposition son savoir-faire déjà lors de la création d’une association. Elle joue aussi le rôle d’intermédiaire avec l’administration en établissant le lien avec les communes, notamment pour la mise à disposition de locaux, la diffusion de dépliants aux guichets ou la demande d’un soutien financier sous forme de don, subvention ou cotisation. L’autre activité de l’EFV consiste à aiguiller sur la bonne association, les personnes à la recherche d’un service et qui appellent. Quant à la Loterie Romande, elle soutient régulièrement l’EFV et participe pleinement à un projet sur trois ans destiné au soutien informatique à l’intention des associations affiliées et à la création d’un programme de gestion des magasins « Vestiaires » de seconde main.

Lien: Entraide familiale

 

Procédure de départ à la retraite

Avant de se décider, il est possible d’effectuer des projections à l’aide du simulateur à disposition sur le site de la Caisse de pension www.cpev.ch. Prendre contact avec la CPEV pour une confirmation des chiffres, idéalement huit mois avant la date de départ voulue.

Fixer la date du départ en retraite, conjointement avec l’employeur. Le délai peut varier en fonction de la situation contractuelle.

Résilier le contrat de travail en donnant sa démission pour cause de départ en retraite, selon les modalités établies par l’employeur. Le délai peut varier mais il est en général de trois mois avant le départ en retraite.

Demande éventuelle de l’avance AVS, par écrit à la CPEV, au plus tard deux mois avant le départ en retraite.

Si souhaité, demande par écrit d’une partie de la rente sous forme de capital, au plus tard deux mois avant le départ en retraite.

Dés réception du courrier de la CPEV, compléter le questionnaire au plus vite et le retourner à la Caisse.

Attention, pour l’AVS, il est nécessaire de déposer une demande afin de recevoir la rente du premier pilier, car ce n’est pas automatique. A faire environ six mois avant réception de la première rente, informations sur www.ahv-iv.ch.

En cas de retraite anticipée, se renseigner auprès de l’AVS, pour savoir s’il y a obligation ou non de payer des cotisations jusqu’à l’âge légal de la retraite.

Lien: Caisse de pension Etat de Vaud

 

Paiements par QR code

À partir du 30 septembre 2022, vous ne devrez utiliser que la « QR-facture », document doté d’un code lisible numériquement. Les bulletins de versement classiques seront tous supprimés, fini les bulletins rouges ou oranges.

En 2020, dans un souci d’harmonisation du trafic des paiements, les premières factures munies d’un code QR ont commencé à circuler. Comme ses prédécesseurs, elle se compose d’une partie dédiée au paiement et d’un récépissé, mais elle est blanche et dotée d’un code QR bien visible au milieu de la section paiement. Celui-ci contient toutes les informations nécessaires à la transaction, comme le destinataire ou le montant.
La facture permet d’effectuer un paiement en ligne sans avoir besoin de taper le numéro de compte ou de référence. Sur l’ordinateur, par l’intermédiaire de l’e-Banking, il suffit de scanner le code avec un lecteur QR ou avec la caméra intégrée, puis de déclencher le paiement.
Sur le portable, il faut télécharger l’application mobile de sa banque, l’ouvrir, puis numériser le code avec la fonction de lecteur de code QR, ensuite confirmer l’ordre.
Vous n’avez pas de smartphone ou n’êtes pas à l’aise avec les outils informatiques ? Pas de problème, la QR-facture fonctionne comme un bulletin de versement et les canaux habituels demeurent. Elle peut ainsi être payée au guichet postal, à l’automate ou être envoyée à la banque par ordre de paiement sous enveloppe.
Par ailleurs, les personnes qui souhaitent payer en ligne mais qui rencontreraient des difficultés à scanner le code QR peuvent toujours entrer manuellement les données requises sur leur application mobile ou par le biais de l’e-Banking. Toutes les informations de paiement figurent sur le document. Il est important de ne plus utiliser les anciennes données des BVR et de n'utiliser que celles des QR Code.
Peut-être avez-vous configuré un ordre permanent pour les primes d’assurance et le loyer. Ce n’est que si celui-ci est basé sur un bulletin de versement orange que vous devez réagir. Annulez-le puis mettez en place un nouvel ordre sur la base de la QR-facture.
Pour les émetteurs, la nouvelle norme doit permettre une facturation plus rapide et plus efficace avec un risque d’erreur moindre. Du côté des particuliers, ce sont le gain de temps et la réduction des sources d’erreurs qui sont mises en avant.

 

Le succès du mobile

Les appareils mobiles sont partout, et surtout ils ont dépassé depuis longtemps leur simple rôle de téléphone portable. Réseaux sociaux, vidéo, musique, jeux, ces appareils qui tiennent dans notre poche sont en quelque sorte une porte d’accès à d’innombrables contenus multimédias. Cette évolution s’inscrit dans une tendance à communiquer autrement. En effet, de plus en plus l’image vient s’ajouter au son. 

Selon une étude, 54 % du trafic web passe par les mobiles, alors que les ordinateurs ne représentent plus que 43,5 % de ce trafic. La quantité de données qui transite par les antennes est en constante augmentation, ce qui pose un véritable défi pour les opérateurs qui doivent continuellement adapter leurs infrastructures. Il faut assurer la qualité du débit et l’une des solutions est la 5 G.
Les statistiques sont impressionnantes : plus de 5,3 milliards de personnes disposent d’un appareil portable et en Suisse, on compte 11 millions d’abonnements mobiles, soit près de 1,3 par personne car de nombreux travailleurs disposent en plus d’un mobile professionnel. Comme les modèles sont de plus en plus intuitifs, ils attirent un nombre grandissant d’utilisateurs de tous les âges.
Tout le monde ne dispose pas d’un abonnement avec des données illimitées, mais dans ce cas, il est possible de profiter d’Internet sur son mobile. Il faut penser à se connecter à un WiFi, à la maison ou au travail, ce qui peut s’avérer salvateur lorsque la réception n’est pas idéale. En effet, les appels WiFi assurent une meilleure qualité sonore sans entamer le forfait.

 

La pratique musicale, élixir pour mieux vieillir

Des études neuroscientifiques dévoilent les bienfaits de la musique sur le cerveau des aînés. Les idées reçues qui accompagnent l’avènement de la vieillesse, ancrées dans l’imaginaire collectif, nous poussent à croire que les troisième et quatrième âges arrivés, on assisterait, impuissant, à la dégénérescence progressive et irréversible du cerveau. Ceci entraînerait toutes sortes d’incapacités, y compris celle de l’apprentissage. Ces croyances s’effritent désormais face aux avancées spectaculaires dans le domaine de la recherche en neurosciences. Des études dévoilent progressivement les facultés étonnantes de résistance de l’humain face à sa sénescence.

Une expérience a fait l’objet d’un protocole d’investigation et de récolte de données impressionnant, impliquant une large batterie de tests psychométriques ainsi que de l’imagerie cérébrale. Les résultats obtenus démontrent en premier lieu que la faculté de réorganisation du système nerveux central, en fonction des nouvelles expériences vécues, demeure dynamique du berceau et jusqu’au dernier jour de l’existence.
D’autres résultats des tests psychométriques montrent une conservation, sinon une amélioration de facultés relevant par exemple de la mémoire du travail, de l’attention, de la motricité fine, des processus langagiers ou de capacités spéciales. On observe que la matière blanche, située sous le cortex, là où les fibres nerveuses transmettent les messages entre neurones, connaît une préservation, sinon une augmentation de volume chez les pianistes.
Il y a donc ce que les scientifiques appellent une « réserve cognitive » qui permet de se confronter à des situations inédites, à de nouveaux savoirs, à de nouveaux apprentissages. Et la musique, qui compte parmi les premières facultés cognitives de l’homme (le bébé chante avant de savoir parler) est en cela un terrain particulièrement fécond.
Tout cela dit qu’on peut apprendre à tout âge, y compris le jonglage à 90 ans. Un fait que ne manqueront pas de corroborer les analyses et publications qui s’enchaîneront encore durant les années à venir sur les données acquises. Pour l’heure, seul 25% de celles-ci ont été passées au crible. Un océan intrigant se présente face aux explorateurs, et la perspective d’un meilleur vieillissement s’offre à nous par la pratique de la musique.

 

Assurance inventaire ménage

Il est nécessaire d’adapter régulièrement son assurance ménage, pour éviter de mauvaises surprises en cas de sinistre.

Vous avez déménagé ou votre partenaire a emménagé chez vous, ou encore vous avez acheté de nouveaux meubles ou des appareils électriques plus performants, alors il est nécessaire de songer à modifier l’assurance inventaire ménage. Tout changement doit être pris en compte, sous peine de mauvaise surprise en cas de sinistre, c’est-à-dire se retrouver en sous-assurance. Celle-ci se révèle lorsque la valeur totale de l’inventaire du ménage, fixée dans le contrat, est inférieure à la somme nécessaire au remplacement de l’ensemble des biens.

Il est vrai que le montant de la prime dépend de la somme d’assurance et qu’il est tentant de faire des économies en assurant un montant restreint. C’est un calcul trompeur car en cas de sinistre assuré, le dommage sera indemnisé en fonction du rapport existant entre la somme d’assurance et la valeur de remplacement. Il en résulte donc des réductions sensibles de l’indemnisation.

D’autre part, il est tout aussi judicieux de ne pas se surassurer. En effet, à la suite d’un dommage total, seule la somme nécessaire au remplacement de l’inventaire du ménage à la valeur à neuf sera versée à l’assuré. En étant surassuré, à prestation égale, on paie des primes excessives. La révision d’une somme d’assurance à la baisse se justifie lorsque des enfants quittent le foyer familial en emportant une partie du contenu du logement ou en cas d’installation dans un plus petit logement.

Le plus souvent, les contrats d’assurance inventaire du ménage contiennent une clause d’adaptation automatique de la somme d’assurance, en fonction du renchérissement. En cas de doute, le plus simple est de prendre contact avec l’assureur pour faire le point.

 

Les puzzles et les troubles cognitifs

Une récente découverte faite par des chercheurs en psychologie et neuroscience pourrait bien actualiser les puzzles. Ce jeu de patience, qui consiste à reconstituer une image en emboitant des pièces les unes dans les autres, aurait de multiples bienfaits sur la mémoire, la perception visuo-spaciale et le bien-être. 

Une surexposition aux divers écrans dans notre mode de vie actuel a provoqué une explosion de troubles cognitifs, notamment chez les jeunes. Pourtant, de simples exercices permettent de contrecarrer ces dégénérescences mentales et d’entretenir le cerveau. Il s’agit de la lecture, de cours de théâtre, de jeux intellectuels comme le sudoku, le scrabble, les cartes et bien sûr les puzzles. 
Il a été prouvé que la pratique régulière du puzzle améliore de façon significative la perception spatiale, la rotation mentale, le raisonnement, les mémoires de travail et épisodique. Si les effets positifs sur la mémoire et l’intelligence sont perceptibles sur le court terme, leur impact est considérable après plusieurs années. Il représente même un facteur de protection contre l’altération des fonctions mentales à l’âge mûr.

 

Mise en garde contre des arnaques par e-mail

Une vague de tentatives d’arnaques par e-mail déferle dans nos messageries électroniques, prévient la police.

Les auteurs de ces courriels envoient une convocation émanant soi-disant de divers services de police tels que la gendarmerie vaudoise, Europol, la direction de Fedpol ou la gendarmerie française. Ils accusent le destinataire d’avoir commis des délits en lien avec la consultation de sites pornographiques.
Ce message demande de prendre rapidement contact avec les responsables de ces services afin de trouver un arrangement à l’amiable en versant une somme d’argent. Les escrocs espèrent que des gens ayant récemment consulté des sites pornographiques se trouvent parmi les destinataires.
Les ordinateurs des personnes contactées ne sont pas infectés par ces messages et les malfaiteurs ne possèdent aucun matériel compromettant, rassure la police. Leurs services n’envoient jamais de convocations, d’amendes ou de documents judiciaires par courriels.
Dans tous les cas, la police recommande de bien vérifier l’adresse de l’expéditeur, de ne pas réagir à ce type de courrier et de ne jamais verser d’argent.

 

Ces avant-gardistes qui télétravaillent depuis le métavers

La pandémie a donné un coup d’accélérateur aux technologies de télétravail, comme les applications de réalité virtuelle, qui permettent d’abolir les barrières géographiques et de travailler en équipe à distance. Le métavers, contraction de méta-univers (metaverse en anglais), est une sorte de doublure numérique du monde physique, accessible via Internet. Grâce notamment à la réalité virtuelle et augmentée, il devrait permettre de démultiplier les interactions humaines, en les libérant des contraintes physiques.

Cet univers parallèle, accessible grâce à des lunettes de réalité augmentée ou virtuelle, relève de la science-fiction pour l’écrasante majorité de l’humanité. Mais le métavers existe déjà au quotidien pour certains, au-delà des joueurs et passionnés de technologies. Selon notre humeur du jour, il devrait être possible de s’installer pour travailler dans un café, dans une grotte mystérieuse ou depuis l’espace, grâce à un casque de réalité virtuelle, comme des milliers d’autres personnes adeptes du bureau en immersion dans le métavers. Il pourrait aussi offrir la possibilité de danser dans une boîte de nuit avec des personnes situées à des milliers de kilomètres, et également d’acheter ou de vendre des biens ou services numériques. Une qualité essentielle du métavers sera la présence, soit le sentiment de vraiment être là avec les gens.
Il ne s’agit pas simplement de créer une nouvelle expérience formidable, mais aussi une vague économique qui pourrait offrir des opportunités pour les gens dans le monde entier. Ainsi, le fondateur d’une start-up de traduction travaille 25 à 35 heures par semaine avec un casque Oculus sur les yeux, de chez lui, à Cincinnati dans l’Ohio. Il utilise une application qui permet d’afficher plusieurs écrans dans le décor de son choix, tapote sur son clavier sans le voir et parle, en apparence, dans le vide. Mais dans son monde virtuel, il interagit avec les avatars de ses collègues dont certains vivent en Irlande ou en Argentine et même parfois avec des inconnus, dans le monde «public».
Les restrictions sanitaires ont relancé l’intérêt des investisseurs pour cette vision du télétravail. Cette application a décollé grâce à l’impulsion donnée par Meta (Facebook), le géant des réseaux sociaux qui possède aussi les casques Oculus, et a récemment décidé de se concentrer sur le métavers. Il essaye de construire un monde où n’importe qui pourra mettre une paire de lunettes et avoir l’impression de se téléporter dans son bureau virtuel.
Le chaînon manquant ? Des améliorations techniques, bien sûr, mais surtout des avatars qui nous représentent tels que nous sommes grâce à des caméras et des capteurs, au lieu des images de dessin animé actuelles. On n’en est pas si loin, ça va être rapide, moins de cinq ans selon certains pionniers dans ce domaine, qui préfèrent rester anonymes, de peur que ce mode de vie ne soit mal compris ou mal interprété.
Pendant la pandémie, des chercheurs concentrés au point d’en oublier de prendre des pauses, soumis à des tests de routine ont montré qu’ils avaient des carences en vitamine D, certainement exacerbées par le temps passé en virtuel. Aujourd’hui, certains hésitent à s’y remettre : ils ne croient pas que ce soit sain de remplacer la réalité par la réalité virtuelle.

 

Patate douce ou pomme de terre

La pomme de terre, couramment surnommée « patate » n’appartient pas, d’un point de vue botanique, à la même famille que la patate douce. Elle fait partie des solanacées, comme de nombreux légumes courants que sont l’aubergine, la tomate, le poivron, le piment ou le paprika entre autres. Quant à la patate douce, c’est l’unique légume notable de la famille des convolvulacées, qui regroupe des plantes herbacées, souvent grimpantes ou rampantes, comme le liseron et la belle de jour. Cependant, ces deux familles appartiennent au même ordre taxonomique.

Ces deux tubercules sont très proches, tant au niveau de leur préparation culinaire que pour leurs qualités nutritionnelles. Les teneurs en hydrates de carbone, en potassium et leur quantité de vitamines C sont très similaires. 
Mais la patate douce a des atouts supplémentaires en ce qui concerne la qualité de son amidon, qui contient davantage d’amylose, une sorte d’amidon qui a la particularité d’être digérée plus lentement. Avec un apport en fibres plus important, cela lui confère un index glycémique plus bas que celui de la pomme de terre (50 contre 70), donc les pics d’insuline sont limités. Un autre avantage est celui de sa teneur en bêtacarotène, précurseur de la vitamine A, essentiel pour la bonne santé de la peau et de la vision. Ce pigment agit également comme antioxydant permettant de lutter contre le vieillissement cellulaire. A relever que, plus la patate douce est colorée en orange, plus elle contient d’antioxydants. Elle est consommée principalement en bouillie, cuite, en soupe, en plat complémentaire du riz et de bien d’autres choses. Elle est considérée comme l’un des meilleurs premiers aliments pour bébé.

 

Les bienfaits de l’ail

C’est Louis Pasteur qui découvrit les propriétés anti-infectieuses de l’ail. En effet, celui-ci contient de l’allicine (puissant antimicrobien), de la vitamine C, de l’iode, du magnésium et du souffre, qui sont également des anti-infectieux. En cas de consommation régulière, il prévient et traite les infections respiratoires en protégeant l’organisme.

L’ail fait baisser la tension artérielle et, grâce à des composés ayant une action directe sur la fluidité du sang, il diminuerait également l’athérosclérose (plaques graisseuses sur les parois artérielles).

A condition d’ôter le germe (indigeste) l’ail est un excellent antiseptique. Il entretient la flore intestinale, prévient la gastro-entérite, facilite la digestion et la sécrétion de la bile. De plus, il est riche en antioxydants qui combattent les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire.

L’ail a servi de remède à un grand nombre de maux depuis la nuit des temps mais a été un peu oublié.

 

L’argousier est un trésor

Avec ses baies de couleur orange, l’argousier est un arbuste épineux qui ne paie pas de mine. Les surfaces de gravier et de pierres concassées sont les meilleurs sols pour sa croissance. 

Ses fruits sont très acides quand ils sont crus mais ils peuvent être utilisés pour la cuisine et l’industrie cosmétique. Connu pour son effet anti-inflammatoire, on fait des huiles et du jus à partir de ses baies qui mûrissent entre mi-août et septembre. 
Quelques cuillères à café de jus d’argousier suffisent à couvrir notre besoin quotidien en vitamine C. Il est aussi riche en vitamine E et en oligo-éléments tels que le fer, le calcium, le manganèse et le magnésium. Ce fruit sauvage renforce notre système immunitaire, surtout en hiver.
Le jus et la poudre d’argousier sont utilisés pour donner du goût aux soupes, aux sauces, aux plats principaux ou comme supplément dans un dessert.

 

Que savons-nous sur le café ?

Juste derrière le thé, le café est la deuxième boisson chaude la plus consommée au monde. Il s’agit quand même de plus de 400 milliards de tasses consommées par an. La caféine est le composant le plus connu du café, celle qui lui donne ses vertus stimulantes. Mais une tasse de café contient également des lipides, des acides aminés et des minéraux comme le magnésium, le potassium et le calcium. La quantité de caféine dans une tasse de café varie selon la préparation. Les facteurs à prendre en compte sont par exemple le temps de contact, la température de l'eau au moment de l'infusion, la grosseur de la mouture et la torréfaction.

Il existe deux types de café. Le Robusta est plus sauvage et il pousse partout, même en basse altitude. C'est un café plus fort en saveur qui contient presque le double de caféine. Tandis que l'Arabica préfère un climat doux, humide et ombragé. Il a besoin de plus d'entretien.
Le café serait apparu pour la première fois dans les hauts plateaux de l'Ethiopie et de l'Afrique tropicale. Ce sont des marchands arabes au 13ème siècle qui auraient transporté pour la première fois du café jusqu'au Yémen.
Pour pousser convenablement, les caféiers ont besoin entre autres choses d'un climat qui alterne saison humide et saison sèche. Ainsi, le café est actuellement produit dans les pays tropicaux et équatoriaux, dans ce que l'on appelle la "ceinture du café" qui s'étend de part et d'autre de l'équateur. Les graines de café sont rouges et il faut les cueillir bien mûres. Une fois décortiqué, le grain a une autre peau humide qui le protège et qu'il faut sécher au soleil ou au four. On obtient alors un grain de café vert. L'étape suivante est celle de la torréfaction, c'est à dire caraméliser les grains pour leur donner le goût et cette couleur marron foncé que l'on connaît.
Le Brésil est le plus gros producteur et exportateur de café brut avec presque 35% de la production mondiale. Les Finlandais seraient les plus gros consommateurs de café au monde, avec une moyenne de 12 kg de café par habitant et par an, soit environ 5 tasses par jour.
De nombreux pays célèbrent leur propre journée du café, à différentes dates de l'année. Mais les pays membres de l'Organisation internationale du café ont choisi le 1er octobre comme "Journée internationale du café" pour pouvoir le faire tous ensemble.

 

Tout bon le cresson

Cette petite plante sous-estimée à tort est bien pourvue en vitamines, minéraux et antioxydants. Le cresson appartient à la famille des crucifères car leurs fleurs ont quatre pétales disposés en croix. Il se développe directement dans de l’eau non stagnante assez fraîche, environ 10 degrés donc sa récolte à la main est laborieuse. Il est aussi possible de le semer dans le jardin mais il aura besoin d’un arrosage abondant et fréquent. La variété alénoise se cultive plus facilement, en pleine terre ou même en pot sur le balcon. En le dégustant juste après sa récolte, on préserve ses nutriments. Le cresson est une salade d’hiver qui apprécie le froid mais pas le gel. C’est un de ses atouts quant à cette époque où la plupart des salades sont absentes des marchés.

La teneur en vitamine C du cresson est supérieure à celle de l’orange et du citron à quantité égale. Il est bien pourvu en bêtacarotène et ses propriétés antioxydantes participent à la lutte du vieillissement de la peau et au développement de diverses maladies cardiovasculaires. Cette petite plante contribue aussi à l’apport de calcium et de potassium pour un apport calorique très faible. 
On le consommera cru de préférence pour conserver toutes ses vitamines, après avoir été bien lavé, en potage ou en salade. Il ne se garde pas plus de deux jours dans le réfrigérateur, enveloppé dans du papier ménage légèrement humide. Il développe sa saveur légèrement piquante et poivrée dans une omelette, une purée, une salade de pommes de terre ou une quiche. Il peut être associé à des œufs durs et de la mayonnaise pour entrer dans la composition d’un sandwich.

 

Mauvaise habitude

Procrastination : avoir la fâcheuse tendance à tout remettre au lendemain. Ceci est un comportement plus courant que l’on pense. 

Vous êtes adepte de la procrastination ou l'art de remettre systématiquement vos actions au lendemain, comme "je le ferai un autre jour" ou "cela peut attendre encore quelques heures". 
Une étude faite par des chercheurs d’une université en Nouvelle-Zélande ont trouvé l’astuce afin d'en finir avec cette mauvaise habitude : évitez les dates limites. 
Le travail de recherche consistait à inviter les participants à répondre à une enquête dans le cadre de laquelle il s’agissait de verser un don à une organisation caritative. Ces derniers disposaient d’une semaine, d’un mois ou d’aucun délai pour le faire. 
Résultats ? L’absence de délai et un délai d’une semaine ont suscité des réactions plus rapides tandis qu'un long délai semblait donner aux participants la permission de tergiverser, puis d'oublier. Les gens qui remettent à plus tard l'exécution de la tâche sont inattentifs ou oublient, alors le fait de la reporter entraîne une baisse du taux de réalisation. 
L’auteur de l’étude a trouvé intéressant d’avoir reçu le plus de réponses lorsqu'aucun délai n'était spécifié, ce qui est interprété comme une preuve que le fait de spécifier un délai plus long, par opposition à un délai court ou à l'absence de délai, supprime l'urgence d'agir.
Pour conclure, lorsque nous entreprenons quelque chose, il vaut mieux ne pas fixer de délai du tout. Mais si nous souhaitons en fixer un, il faut faire en sorte qu'il soit court !

 

L’or blanc de Bex

Il y a environ 500 ans que des ouvriers ont découvert une eau salée qui sortait de la montagne. Pour dissoudre le sel emprisonné dans la roche, ils injectent de l’eau dans les forages. La saumure qui en ressort est acheminée par un système de tuyaux vers la saline, à l’extérieur des mines et c’est là que le sel est séparé de l’eau. Chaque année, quelque 30'000 tonnes de sel sont extraites, dont une partie est utilisée pour le déneigement et l’autre, parfois affinée avec des herbes et des épices avant d’être conditionnée pour se retrouver dans nos assiettes.

Une petite partie de la saumure n’est pas acheminée hors de la montagne mais reste au fond des mines. C’est à 1500 mètres sous terre que la « Fleur des Alpes » voit le jour (le sel gourmet des mines de Bex). Dans un bassin, la saumure est chauffée à 55 degrés, laissant l’eau s’évaporer lentement et de petits cristaux de sel se former à la surface. Ceux-ci sont délicatement prélevés à la main une fois par jour et disposés sur du bois pour sécher. Après 24 heures, le sel est placé dans un cylindre chauffant pour en extraire l’humidité restante. Les précieux cristaux sont ensuite filtrés et tamisés à plusieurs reprises et enfin conditionnés avec grand soin.
Produite entièrement à la main, la fleur de sel est un plaisir culinaire exclusif car seulement 60 kilos quittent la montagne chaque jour. Elle peut être utilisée de manière similaire à la fleur de sel obtenue à partir de l’eau de mer, soit pour saler les plats ou pour ajouter une touche originale aux mets sucrés. Cependant, ce sel des alpes se distingue de sa cousine maritime par une texture plus sèche et une consistance étonnamment croquante.

Lien: Les mines de sel des Alpes

 

Directives anticipées

Respecter la volonté du patient en fin de vie représente un grand défi pour les médecins et les proches. La dernière crise a fait ressortir l’importance des directives anticipées. Ces dernières sont un instrument essentiel pour mettre en œuvre la volonté d’une personne et soulager les proches qui doivent prendre des décisions difficiles sur le plan émotionnel. 

Le mandat pour cause d'inaptitude est un document écrit par une personne qui charge un tiers de lui fournir une assistance personnelle, de gérer son patrimoine ou de la représenter au cas où elle deviendrait incapable de le faire elle-même en raison de problèmes de santé. Ces instructions peuvent être plus ou moins précises et prennent effet lorsque leur auteur tombe dans le coma et cessent lorsque celui-ci recouvre sa lucidité. Il est possible de préciser les traitements médicaux souhaités et d’accepter ou de refuser certaines mesures telle la réanimation, la respiration ou l’alimentation artificielle ainsi que mentionner par exemple l’absence de douleurs comme une importance primordiale. Céder les prises de décision à l’équipe médicale soignante est également une possibilité.
Toutes les personnes majeures, capables de discernement et qui ne sont pas sous curatelle peuvent rédiger un mandat pour cause d'inaptitude. Il peut être établi à la main, dûment daté et signé par son auteur. Il peut aussi être préparé sous la forme d'un acte authentique, ce qui implique un passage devant un notaire.
Celui qui devra gérer la vie du mandant pendant son incapacité et lui fournir assistance peut être une personne physique. (majeure et capable de discernement) ou morale, comme une fiduciaire par exemple. Il est conseillé d'enregistrer le document en question à l'Etat civil, car c'est auprès de cette instance que l'Autorité de protection de l'adulte va contrôler s'il existe un mandat pour cause d'inaptitude. Celui-ci peut être annulé ou modifié tant que son auteur est capable de discernement. Il peut l'être dans l'une des formes prévues pour sa constitution (olographe ou authentique), ou il suffit de le détruire physiquement. Des modifications peuvent lui être apportées de la même manière.

 

Graines de courge

Décoratives et délicieuses, les courges incarnent l’automne. Mais c’est en leur sein qu’elles renferment ce qu’elles ont de plus précieux : les graines.

Les graines de courge ne méritent pas de finir à la poubelle car elles sont source de vitamines et protéines extrêmement saines. Heureusement, elles connaissent un certain essor avec la popularité grandissante des cuisines végétariennes et végétaliennes, ainsi qu’avec les produits à base de grains complets.
La teneur en graisse de ces graines est certainement élevée (565 kilocalories aux 100 grammes) mais elles contiennent un grand nombre de précieux acides gras insaturés, bons pour le cœur, les vaisseaux et le cerveau. Les acides gras oméga 3 qu’elles contiennent ne peuvent pas être produits par le corps et leur teneur en vitamine E et du groupe B sont remarquables. 
Pour les faire sécher soi-même, il suffit de séparer simplement les graines de la chair, de les nettoyer à l’eau courante et de les faire sécher au soleil, sur un linge ou du papier. Il est aussi possible d’utiliser le four ou un déshydrateur, avant de les écraser à l’aide d’un rouleau à pâtisserie pour les décortiquer. Elles se conservent longtemps dans un récipient bien fermé, placé dans un endroit sec et frais.

 

Engins de déplacements électriques

Pour ne pas avoir besoin de chercher une place de parc, ces engins de déplacements ont le vent en poupe. On peut le comprendre mais de nombreux usagers ne respectent pas les règles d’utilisation et prennent des risques. 

Avec un e-bike lent ou rapide, une e-trottinette ou encore un gyropode, il est interdit de circuler sur le trottoir, sauf s’ils y sont expressément autorisés. Ils sont tenus de circuler sur les pistes et bandes cyclables.
Le cadre législatif ne suit pas la même vitesse que les avancées technologiques. Donc, pour l’instant, les trottinettes électriques sont soumises au même cadre légal que les cyclomoteurs. Il faut être âgé d’au moins 14 ans pour l’utiliser et posséder un permis catégorie M (cyclomoteur) entre 14 et 16 ans.
Un e-bike lent ne peut être conduit sur la voie publique que par des personnes âgées de plus de 14 ans. Il doit être équipé d’un éclairage fixé à demeure, blanc à l’avant et rouge à l’arrière. Un e-bike rapide doit être immatriculé, équipé du même éclairage, d’un rétroviseur latéral et il faut porter un casque pour le conduire. 
Autre question est celle de l’homologation de ces e-trottinettes qui ne doivent pas dépasser 20 km/h, disposer d’un phare arrière, d’un frein avant et arrière. Reste encore le problème de l’assurance RC, mais quelles différences entre la théorie et la réalité !

 

Voyage : on part en train

S’évader pour quelques jours de vacances en Europe sans prendre l’avion c’est possible, et même chaudement recommandé si l’on veut faire du bien à la planète. 

On peut voyager un peu partout en Europe, même plus loin, par le rail, et pour ce qui nous concerne, directement depuis la Suisse. Quelque peu délaissé au profit de certaines lignes aériennes ces dernières années, le train opère un retour en force. Plus écologique, il permet une autre approche du voyage à ceux qui prennent la peine de l’envisager. A ceux pour qui le trajet vers la destination fait partie intégrante de l'expérience, à ceux qui laissent le temps au temps. 
La tendance se confirme bel et bien, et cela devient un réflexe de penser train avant avion pour des gens plus sensibles aux thématiques d'environnement. Plus durable que l’avion, le rail offre également de nombreux avantages, surtout si on n’habite pas à proximité immédiate d’un aéroport, quand on prend en compte le temps pour s’y rendre, les contrôles de sécurité, l’enregistrement, etc. Il est possible de se rendre à Naples, au sud de l’Italie, avec un départ tôt le matin de Lausanne, et de déguster une pizza en plein centre dès 14 heures 30. La position géographique de la Suisse au centre de l’Europe est un grand avantage.
Le train peut être utilisé comme moyen de transport alternatif à l’avion dans le secteur du transport urbain, pour autant que la ville concernée soit accessible en train en quatre heures environ. Si le voyage est plus long, il reste encore probable que l’avion soit choisi comme moyen de transport. Perdre le moins de temps possible dans les transports : ce point reste encore un leitmotiv pour les voyageurs en partance. Un inconvénient balayé par l’option des trains de nuit. Selon une étude menée au printemps 2019 par l’Association transports et environnement, 62% des Suisses se disent prêts à voyager de nuit pour rejoindre des destinations comme l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, la France ou encore l’Espagne. Un retour de flamme qui oblige les compagnies ferroviaires à reconsidérer la question. 
Autre point de comparaison : le prix, qui, bien souvent défie toute concurrence de la part des compagnies d’aviation sur certaines destinations, quitte à décourager les plus éco volontaires. Pour Londres par exemple, il est difficile d’avoir des prix plus intéressants. Mais de plus en plus de personnes optent pour le TGV vers Paris, suivi de l’Eurostar, juste pour l’expérience du tunnel sous la manche. A condition de s’y prenne à l’avance et d’exploiter les meilleures options, le prix peut être très intéressant.
Si vous laisser porter par le roulis du train en contemplant les paysages sur la route des vacances est tout sauf une perte de temps, mais plutôt une invitation au voyage, grimpez dans le wagon et attention au départ !

 

Le lac de l’Arboretum

Au cœur du vallon de l’Aubonne, l’Arboretum présente une collection d’arbres et d’arbustes qui se découvre à travers des sentiers. Après le musée du Bois, il faut prendre le temps d’observer les végétaux suisses plantés au cours de ces dernières années. L’Arboretum ne présente que la moitié des 200 à 250 espèces de végétaux ligneux de Suisse, même si certains peuvent paraître sortir de leur contexte, ce qui est le but d’un jardin botanique.

Le chemin qui conduit au lac est le seul qui ne possède pas d’escaliers, il est accessible aux poussettes. Le long de l’Aubonne, la faune est très présente et un banc permet de s’arrêter pour l’observer et l’écouter. Au bord du lac, il est possible de voir les traces laissées par les castors et avec un peu de chance d’apercevoir le martin-pêcheur. Ce chemin du lac, et plus largement tout ce site, est à visiter à différentes saisons pour y découvrir toutes les merveilles que la nature offre à celui qui sait la respecter.

 

La Lionne déborde et rugit

A l’Abbaye, à quelques mètres du bord du lac de Joux, se trouve la source de la Lionne. Si elle ne tarit jamais, la Lionne n’est pas trop volubile, presque silencieuse et permettait autrefois à deux scieries et une fabrique de fonctionner. Cependant, de manière irrégulière, lorsqu’il y a beaucoup d’eau, la rivière coulant à l’Abbaye déborde depuis la Petite Chaudière d’Enfer, située une dizaine de mètres plus haut. Ce phénomène de trop-plein offre un spectacle magnifique, mais, dans de rares cas, la Grande Chaudière d’Enfer peut aussi refluer le surplus. Alors, les pompiers doivent se déplacer pour éviter que le canal qui passe sous l’ancienne scierie ne se bouche. 

Autrefois, l’eau de la Lionne approvisionnait plusieurs villages, jusqu’à ce que les analyses ne soient plus optimales. Avec l’Orbe, cette rivière est l’un des principaux affluents du lac de Joux. Il est possible de marcher jusqu’à son embouchure puis de suivre le chemin qui longe le lac jusqu’au Pont ou de partir à l’Ouest jusqu’au centre sportif de la vallée de Joux. Mais, c’est avec plaisir que l’on peut se ressourcer à son embouchure et se laisser bercer par les clapotis de l’eau.

 

Bouger pour soulager son dos

Les douleurs musculaires chroniques du dos sont un peu la maladie du siècle. Sans distinction d’âge ou de sexe, quelque 80% de la population suisse souffrira au moins une fois d’un mal de dos. Dans la majorité des cas, les douleurs de dos ne sont pas dues à une pathologie grave, mais simplement à un dysfonctionnement des muscles. Le plus souvent, celles-ci apparaissent en raison d’un déséquilibre entre les muscles superficiels et la musculature profonde du dos et de l’abdomen, trop faible ou insuffisamment renforcée. 

Très souvent associées à de mauvaises postures et à un manque d’exercice physique, ces douleurs ont tendance à s’aggraver. En effet, pour soulager le mal, la personne a tendance à limiter sa mobilité, voire à s’aliter, ce qui a pour résultat d’engendrer une fonte musculaire et une amplification du mal. 
Prendre en charge les douleurs peut nécessiter passer par la case médicaments antidouleurs afin de reprendre son activité le plus rapidement possible. Ensuite, il s’agit de modifier, avec l’aide d’un ergothérapeute ou d’un physiothérapeute, certaines mauvaises habitudes de vie ou de travail. Les douleurs musculaires chroniques du dos sont une maladie du mouvement.

 

Je parle tout seul

Si au premier abord, parler avec soi apparaît ridicule, cela représente de nombreux avantages. Selon une étude, ce serait un très bon signe sur le plan cognitif qui nous aiderait à consolider notre mémoire, planifier des actions et réguler nos émotions. Nous dialoguons tous avec notre nous-même dans notre for intérieur, alors parler seul à haute voix ne serait qu’une extériorisation de ce discours intime. 

Cette pratique serait un héritage de l’enfance car parler seul en jouant constitue une étape importante du développement humain, qui aide à se souvenir et à apprendre. Des recherches l’ont confirmé, parler à haute voix permet de mieux percevoir ce qui est important et augmente notre concentration. De plus, cela nous aiderait aussi à contrôler nos émotions car en nous adressant à nous-mêmes en disant il ou elle plutôt que je permets de prendre de la distance par rapport à notre vécu. A travers ce dialogue nous ralentissons notre processus de pensée, prenons des décisions réfléchies et gagnons en objectivité.
Donc tout cela n’a rien d’anormal, tant que nous ne croyons pas qu’une autre personne s’adresse réellement à nous depuis l’intérieur de notre tête.

 

Un héritage, pas toujours un cadeau

La modification de la LPC (Loi sur les prestations complémentaires) est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Elle modifie considérablement les enjeux quand un des parents en a bénéficié lors d’un séjour dans un home ou un EMS.

A partir de cette année, au décès du deuxième parent, les montants versés au titre de PC devront être remboursés à la Caisse de compensation. Cette règle s’applique dès que le montant total de la succession, avec les biens immobiliers, dépasse les 40'000 francs. Pour les propriétaires, la maison est estimée à sa valeur vénale, soit au prix du marché.

Cette disposition bouleverse la philosophie successorale qui prévalait jusqu’ici, alors que les héritiers n’avaient généralement pas de compte à rendre sur les PC octroyées. Désormais, selon les montants en jeu et les moyens financiers de chacun, Ils devront vendre la maison pour éponger la dette envers la Caisse de compensation. Dans ce contexte, un héritage peut devenir un cadeau empoisonné et soulever de nombreuses incertitudes.

 

Le bruit des enfants

C’est l’histoire d’une maman de jour, copropriétaire dans une PPE, en ville. Elle garde cinq enfants le matin, à midi et après l’école. Sa voisine, également copropriétaire, s’est adressée à la justice et a demandé qu’elle cesse son activité en raison des nuisances sonores. Le règlement de la PPE précise que si les locaux sont bien destinés à l’habitation, l’exercice d’une profession est autorisé s’il ne gêne pas les autres propriétaires, notamment en raison du bruit. Le Tribunal cantonal avait déjà donné tort à la maman de jour sur la base de ce règlement. C’est à quatre juges contre un que le Tribunal fédéral a confirmé cette décision. La Cour a estimé que l’activité de maman de jour était incompatible avec la tranquillité des voisins de la PPE, sans qu’il soit nécessaire de le vérifier concrètement. 

Comme des milliers de règlements de PPE comportent cette même règle, l’un des juges s’est inquiété de l’impact d’un tel verdict à l’échelle suisse, relevant qu’actuellement les possibilités de garde sont appelées à se développer. Le tribunal a alors précisé que cette décision ne ferait pas jurisprudence. Néanmoins, elle pourrait donner des idées à ceux qui perçoivent les enfants comme une nuisance. Ce cas est particulier, mais suscite des craintes.
Le Président de l’Association suisse des locataires (Asloca), doute que toutes les mamans de jour de Suisse doivent trembler, qu’elles habitent ou non dans une PPE. De manière générale, les questions liées aux nuisances se traitent au cas par cas. La décision du Tribunal ne sera pas forcément un jugement de principe, car les sensibilités des voisins ne sont pas toujours les mêmes et apparemment dans ce cas il y avait incompatibilité.

 

La Centrale des solidarités

En raison de la pandémie, vous souffrez de l’isolement ou vous vous sentez démunie ou démuni face à une situation du quotidien. Alors, la Direction générale de la cohésion sociale du canton de Vaud communique que la Centrale des solidarités fonctionne toujours, et est prête à répondre aux demandes. 

Cette Centrale des solidarités gratuite et confidentielle, a démontré qu’elle permet une coordination efficace lors de la prise en charge de situations complexes, afin de pouvoir aider au mieux les citoyens isolés et vulnérables.
Des professionnelles et des professionnels du social de l’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile, répondent du lundi au vendredi de 8 h. à 17 h. au 0800 30 30 38.
Au besoin, la Centrale des solidarités peut :
Faire livrer des repas à domicile. Aider au ménage. Soulager les proches aidantes et aidants. Faire les courses et les livrer à domicile. Proposer un transport aux personnes à mobilité réduite. Aider à réaliser des paiements. Rassurer, garder un lien et maintenir une vie sociale.
Le processus a été recentré sous un seul numéro de téléphone du lundi au vendredi, de 08 h à 17 h. Numéro 0800 30 30 38.
Une adresse Mail : centralesolidarites@avasad.ch

Lien: Centrale de solidarité

 

CPEV - Prestations au concubin survivant

Le Conseil d’administration de la CPEV a adopté une directive précisant les moyens de preuve que le concubin doit fournir afin de bénéficier des prestations de concubin survivant

Depuis le 1er janvier 2014, la procédure de reconnaissance du statut de concubin s’ouvre au plus tôt le jour du décès de l’assuré ou du pensionné. Aucune démarche ne peut être entreprise auprès de la Caisse avant le décès, en vue de l’octroi ultérieur d’une prestation de concubin survivant.
Le concubin de l’assuré ou du pensionné décédé prouvera exclusivement par pièces que les conditions de versement d’une prestation de la Caisse en sa faveur sont réunies.  Dans le but de prouver l’existence d’un ménage commun et ininterrompu de cinq ans (ramené à un an si les concubins ont un enfant), en plus de l’acte de décès, il produira des attestations de domicile (la sienne et celle de la personne décédée) portant sur toute la période considérée. 
Dans le but de prouver l’absence de mariage, il produira une attestation d’état civil pour chacun d’eux, laquelle indiquera qu’il n’existe pas de lien de parenté à un degré interdisant le mariage. Une copie de la dernière déclaration fiscale sera également requise.
Le site de la Caisse de pensions fournit tous les renseignements nécessaires.

Lien: Directives CPEV

 

Les toilettes ne sont pas des poubelles

Les stations d’épuration constatent une augmentation significative des problèmes de fonctionnement des stations de pompage et de relevage liés à la mauvaise utilisation des articles jetés dans les WC. Cela a pour effet d’augmenter considérablement les frais d’exploitation, en raison des interventions d’entreprises spécialisées de curage et de la remise en état des machines endommagées par l’accumulation de déchets en tous genres.

Une campagne de sensibilisation a été lancées pour préciser que le papier traditionnel se désagrège rapidement et peut être mis sans soucis dans les toilettes. Par contre, même si l’emballage dit le contraire, ne jetez pas les lingettes à cet endroit, cela provoque des bouchons dans les canalisations, obstrue les stations de pompage et pollue le milieu naturel.
Il faut mettre les lingettes dans la poubelle, tout comme : les masques chirurgicaux, les cotons tiges, les médicaments, les tampons hygiéniques, les fils dentaires, les préservatifs, l’huile, les graisses de cuissons et les résidus alimentaires.
Protégeons l’eau que nous buvons.

Lien: Station d'épuration

 

L’eau en bouteille et l’eau du robinet

La Suisse est le château d’eau de l’Europe, mais cela n’empêche pas le commerce de détail d’importer des montagnes de bouteilles. En 2019, les Helvètes ont bu 931,4 millions de litres d’eau minérale, dont 405,4 millions provenaient d’autres pays. Le marketing fait des miracles, puisque les produits étrangers sont plus chers alors que l’offre nationale est suffisamment variée pour satisfaire tous les goûts, avec une vingtaine de sources différentes. Mais, selon les producteurs, dans une économie libérale, une marchandise donnée doit pouvoir entrer en concurrence sur des marchés même situés à longues distances. 

Les super-machés suisses proposent un vaste choix de marque d’eaux étrangères, dont certaines sont transportées sur des centaines de kilomètres. Ainsi, nous trouvons des références françaises, allemandes, italiennes, espagnoles, norvégienne ainsi que des eaux du Pays de Galles et même des îles Fidji, qui parcourent quelque 22’000 km pour arriver dans notre pays. Selon les chiffres de l’Administration fédérale des douanes, 98,5% de l’eau minérale importée en 2019 provenait d’Italie (44,58%), de France (42,96%) et d’Allemagne (10,94%). 
Dans la pratique, les inconditionnels de l’eau en bouteille qui souhaitent réduire l’impact environnemental de leur consommation préféreront donc une eau régionale aux produits lointains. A l’heure du réchauffement climatique, les considérations écologiques plaident en faveur d’achat de proximité. Le transport et l’emballage constituent les éléments qui influencent le plus l’empreinte carbone, c’est-à-dire l’émission de gaz à effet de serre, de l’eau en bouteille. 
Si l’on souhaite s’hydrater de la manière la plus écologique possible, l’enjeu dépasse la provenance des bouteilles. Les calculs montrent, qu’une différence majeure sépare les eaux minérales de celle du robinet, qui arrive directement au domicile des consommateurs avec une empreinte carbone infime. L’eau du robinet est toujours plus écologique que celle en bouteille. En plus de son écobilan imbattable, son prix défie toute concurrence. On peut donc économiser en choisissant le robinet plutôt que le supermarché, tout en préservant la planète.

 

Pollution, le défi des E-mails

Actuellement, avec l’augmentation du télétravail, c’est également celle de l’envoi des e-mails. Ces messages, qui peuvent sembler anodins, sont polluants et encore plus lorsqu’ils contiennent une pièce jointe. Selon une étude, un spam générerait 0,3 g de CO2e (équivalent CO2), quand un e-mail standard produirait 4 g de CO2e et jusqu’à 50 g avec une pièce jointe.

Mais pourquoi ces messages numériques consomment-ils de l’énergie ? C’est à cause des data centers, responsables de leur stockage. En envoyant un e-mail en Suisse et selon la boîte mail utilisée, le message peut parcourir des milliers de kilomètres. Il va ainsi transiter par des dizaines de routeurs, serveurs et autres ordinateurs pour atteindre enfin le datacenter en question, et celui-ci peut, par exemple, en utilisant gmail, se trouver en Californie ! De plus, afin de garantir leur intégrité en cas de problème, toutes les données stockées par les géants du web sont dupliquées 2, 3, 4 et peut-être 10 fois, sur un ou plusieurs serveurs. Au total, dans le monde, les e-mails généreraient quelque 410 millions de tonnes de CO2 par an. 

Il est possible de réduire son impact personnel en préférant téléphoner lorsque on le peut, en évitant les pièces jointes et en favorisant les liens vers des Dropbox, ainsi qu’en se désabonnant des newsletters inutiles et en faisant régulièrement de l’ordre dans la messagerie.

Lien: Empreinte carbone

 

CPEV - Investissement responsable

La Caisse de pensions de l'État de Vaud (CPEV) met en place depuis plusieurs années une politique d’investissement responsable qui se décline en quatre axes. Retrouvez un état des lieux de la démarche et des mesures concrètes entreprises, notamment pour diminuer l’impact environnemental de la Caisse sur leur site Internet.

L’investissement responsable est l’application du concept de développement durable aux placements financiers. Consciente de sa responsabilité en tant qu’investisseur institutionnel et de ses obligations légales, la CPEV intègre le développement durable dans son activité et met en place depuis plusieurs années une politique d’investissement responsable. En 2015, elle a renforcé son engagement en adoptant une Charte qu’elle met en œuvre de manière progressive.

Les assurés, pensionnés et employeurs affiliés comptent sur les investissements avisés de la CPEV pour assurer entre autres leur revenu à la retraite. Consciente de cette réalité, la Caisse adopte une politique de placement qui favorise la stabilité et une prise de risque équilibrée. 

Dans une optique d’investissement à long terme, la Caisse prend en considération depuis plusieurs années les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (critères ESG).

Pour y parvenir, elle applique une politique d’investissement responsable qui se décline en 4 axes. Axes que la Caisse met en œuvre en se faisant accompagner par des spécialistes et en privilégiant la voix du dialogue en partenariat avec d’autres investisseurs institutionnels.

L'intégration de cette approche se fait de manière progressive et les mesures entreprises sont amenées à évoluer.

En tant qu’investisseur responsable, la CPEV s’engage à inclure les critères ESG dans sa politique de placement, dans la mesure où cela est compatible avec la réalisation des rendements nécessaires à l’accomplissement de sa mission : fournir des prestations de retraite pour les assurés et les couvrir contre les risques liés au décès et à l’invalidité.

En 2015, afin de matérialiser son engagement et son approche envers ses bénéficiaires, la Caisse s’est dotée d'une charte qui définit les principes généraux de sa politique d'investissement responsable. Les principes ratifiés dans la Charte sont implémentés au travers de diverses mesures et actions qui peuvent être regroupées en 4 axes.

Lien: CPEV Investissements

 

Souris d’ordinateurs

La grande majorité des modèles de souris d’ordinateur a une ergonomie si peu aboutie que la tendinite ou d’autres problèmes guettent l’utilisateur. 

En déboursant environ 80 fr. pour une souris, on s’attend au nec plus ultra ou à un modèle destiné à un usage spécifique. Quatre experts, deux physiothérapeutes et deux spécialistes en ergonomie, sont formels : souvent la position de l’avant-bras est trop plate sur le plan de travail, ce qui génère une tension musculaire constante dans les doigts et l’avant-bras.
Comme le relèvent les experts, une souris mal conçue peut avoir de fâcheuses conséquences sur la santé. C’est surtout vrai pour les personnes qui passent de nombreuses heures devant leur ordinateur. Les modèles peu ergonomiques sont susceptibles de provoquer non seulement des douleurs, mais des tendinites (syndrome de la souris). Sur certains modèles, les experts ont particulièrement apprécié le fait que le poignet et l’avant-bras soient légèrement tournés vers l’extérieur lorsqu’on tient la souris. Cette rotation signifie que la main repose dans une position naturelle et n’a pas besoin d’être tordue. Pour d’autres souris, le principal inconvénient est qu’elles ne suivent pas la rotation naturelle du poignet et de l’avant-bras. Selon les experts, cela entraîne une rotation excessive de l’avant-bras. 
Toutefois, certains modèles présentent l’avantage d’être symétriques, permettant ainsi de travailler aussi bien de la main droite que de la main gauche. Ils déclarent que ces souris-là ont été conçues pour convenir au plus grand nombre d’usagers, dans le cadre d’une utilisation domestique et non professionnelle. Cependant, il existe une gamme d’articles spécifiques pour un usage intensif ou encore pour les jeux. 

 

Rente AI et redevance TV

Selon la loi, une exonération de la redevance radio-télévision est possible dans certains cas précis. Sont concernés en particulier les ménages dans lesquels ne vivent que des personnes sourdes et aveugles et ceux ne disposant d’aucun appareil de réception : TV, ordinateur, smartphone, radio, etc. Il y a encore les bénéficiaires des prestations complémentaires annuelles à la rente AVS/AI.

Cela signifie donc qu’il ne suffit pas de toucher l’AI pour être exonéré, mais encore faut-il recevoir les prestations complémentaires. Il s’agit d’allocations versées en plus de la rente, lorsque celle-ci ne suffit pas à couvrir les besoins vitaux de la personne bénéficiaire.
Donc, si vous recevez une rente AVS ou AI classique, mais pas ces fameuses prestations complémentaires, votre ménage n’est pas concerné par l’exonération

Lien: Exonération redevance TV

 

Les bâtons de marche

Particulièrement appréciés lors d’excursions en montagne, ils trouvent de plus en plus leur place dans les sacs à dos

Les bâtons de marche font partie de l’équipement de base de nombreux randonneurs. Ils renforcent l’équilibre, soulagent les muscles des jambes, du dos et également les articulations. Ils sollicitent les muscles du haut du corps car les pectoraux, les épaules et les biceps sont mis à contribution. Ils permettent d’avoir un meilleur équilibre sur des sols glissants, pentus ou instables. De ce fait, ils diminuent les risques de glisser, de tomber et donc de se blesser. 
Il en existe de nombreux modèles, télescopiques en aluminium ou en carbone, dotés de systèmes de réglage par vis, à loquet ou à pression sur un bouton. Il est cependant important d’avoir une bonne prise en main et de bien adapter la taille des bâtons en fonction du profil du terrain. De plus, il faut être prudent dans les terrains difficiles, où les pointes peuvent se coincer. 
Néanmoins, en cas d’utilisation trop intensive des bâtons de marche, il y a un risque de perte du sens de l’équilibre. Il est donc recommandé de s’en passer de temps à autre.

 

Des recettes pour vieillir en bonne santé

«La vieillesse est un naufrage». Cette citation reprise par de nombreuses personnalités continue de marquer la vision de la vieillesse. La société les considère encore trop souvent comme des poids morts, des personnes largement atteintes dans leur santé physique et psychique. Lors d’un congrès, des professionnels ont battu en brèche ces clichés et donné des conseils pour prolonger sa vie. Pour ces professeurs, la majorité des seniors se porte bien. Des exemples ? Après 80 ans, seuls 15% vivent en EMS, 8% sont dans l’incapacité de se déplacer et moins de 6% se révèlent incapables de prendre une douche ou un bain.

Les seniors ne sont donc pas des petites choses fragiles qu’il faut surprotéger ni des analphabètes d’Internet. 75% des 60 à 69 ans surfent sur le Net plusieurs fois par semaine. Quelles sont les recettes qui permettent de vieillir en bonne santé ? 
L’hygiène de vie est un facteur clé. Biberonner des boissons sucrées à longueur de journée, c’est un cauchemar pour la santé et une bénédiction pour le diabète. On fera donc attention à avoir une nourriture diversifiée et à ne pas manger trop gras. Il faut aussi bouger régulièrement pour entretenir la machine. Il n’y a pas d’âge pour entretenir son physique et cela permet aussi d’éviter les chutes, encore trop nombreuses. Un tiers des octogénaires et plus perdent l’équilibre, ce qui peut avoir des conséquences fatales.
Ne pas rester seul dans son coin après la retraite. Plus le temps avance, plus le réseau de contemporains va se rabougrir. Au lieu de déprimer et regretter le bon vieux temps, il faut tisser des liens avec de nouvelles personnes, entreprendre des activités (politiques, sociales ou ludiques) qui tiennent à cœur.
Les seniors sont parfois traités comme des enfants, même par des personnes bien intentionnées. Pas bon du tout pour l’estime de soi. Alors il ne faut pas laisser les autres décider pour nous. Reste à identifier les besoins ou ce qui déplaît, et surtout communiquer.

 

Faut-il payer les grands-parents ?

Faut-il payer les grands-parents pour la garde des enfants ?

De nombreux seniors passent plusieurs heures par semaine à s'occuper de leurs petits-enfants. Des grands-mères veulent être dédommagées.

Selon l'Office fédéral de la statistique, 60 % des familles font garder leurs enfants par des tiers en Suisse. Près de la moitié d'entre elles font appel aux grands-parents. Ainsi, les grands-mères et les grands-pères qui s'occupent de leurs petits-enfants représentent une occupation de plus de 20 heures par semaine.

Dans un manifeste, la «Révolution des grands-mères» proteste. Qui s'occupe des enfants quand ni la mère ni le père ne veulent réduire leur temps de travail et que l'enfant ne peut pas aller en crèche tous les jours ? Les grands-parents bien sûr, s'exclame une représentante de ce réseau d'aînées alémaniques. Et qui s'occupe des enfants si les parents doivent s'absenter à la dernière minute ? Les grands-parents encore.

Cette septuagénaire est elle-même grand-mère et s'occupait régulièrement de ses petits-enfants. « Cela me dérange que les gens s'attendent à ce que tous les grands-parents s’occupent de leurs petits-enfants », dit-elle. Elle rappelle que les seniors qui acceptent de jouer les baby-sitters doivent faire des sacrifices ailleurs et ont moins de temps libre.

Du coup, la «Révolution des grands-mères» souhaite que ce baby-sitting, qui représentait 160 millions d'heures, soit plus de 8 milliards de francs en 2016, soit dédommagé. Mais les mamies ne souhaitent pas être rémunérées via un salaire classique. Elles imaginent plutôt une rente plus élevée ou des allégements fiscaux, voire des bons à utiliser si elles ont besoin d'aide à leur tour. Même le remboursement des frais de déplacement serait bienvenu. Il s'agirait ainsi à leurs yeux d'une reconnaissance de leur travail, lequel permet aux parents de travailler davantage et donc de payer plus d'impôts.

 

Retraites: la Caisse de pensions peut aller de l'avant

Durant notre vie professionnelle, nous cotisons une quarantaine d’années aux trois piliers de la prévoyance, ce qui représente une somme considérable. Il est donc légitime de savoir à qui reviendront les rentes ou capitaux qui en sont issus.

Le conjoint et les enfants sont généralement les premiers bénéficiaires des prestations de survivants, voire les seuls. AVS et LPP posent des conditions pour l’octroi d’une rente. Une veuve doit avoir des enfants communs ou être âgée d’au moins 45 ans lors du décès et être mariée depuis au moins cinq ans. En matière de LPP, ces conditions sont aussi valables pour le veuf.

L’AVS quant à elle, ne verse une rente de veuf qu’en présence d’enfants mineurs. Les ex-conjoints divorcés peuvent prétendre au versement d’une rente à des conditions plus restrictives. Les enfants reçoivent de l’AVS et de la LPP des rentes d’orphelin jusqu’à 18 ans, voire 25 ans en cas de poursuite d’une formation. Pour les personnes sans conjoint ni enfant, les caisses de pension peuvent inclure d’autres bénéficiaires dans leur règlement.

Pour les assurances vie, l’assuré aura indiqué le nom des bénéficiaires qui recevront la prestation convenue à son décès. Passé la retraite, les capitaux versés à l’assuré font partie de sa fortune, qui sera partagée selon les règles légales. Une planification successorale et un testament peuvent ainsi se révéler utiles.

 

Le billet du président du mois de septembre 2024

Editorial - Prendre de l'âge

Vieillir ne veut pas dire que c'est la fin de la vie, bien au contraire. Il y a de la beauté lors de chaque étape et c’est avec l'âge que nous réalisons à quel point la vie est précieuse. Nous nous sentirons beaucoup plus légers lorsque nous parviendrons à reconnaître que vieillir fait partie du cycle naturel de la vie.

Il ... lire la suite

 

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